Quelles Actions Acheter ? Notre guide détaillé et Tutoriel

Après le repli boursier généralisé de 2020, le CAC 40 est revenu à plus de 7000 points. En Europe et aux Etats-Unis, les indices boursiers affichent aussi de nouveaux records (l’EuroStoxx 500 à 4291 points et le NASDAQ 100 à 16 102 points).

Le rebond boursier va se poursuivre en 2022, soutenu par la remontée des taux d’intérêt et le retour de la consommation. Actions à forte croissance, à fort dividende ou défensives : découvrez notre guide pour acheter des actions  et des secteurs porteurs dans lesquels dénicher les bons titres.

Quelle action acheter en 2024 ? 

Les meilleures actions à acheter en ce moment

Apple 

Pourquoi acheter l’action Apple ?

Un certain nombre de voyants se sont mis au vert sur le titre AAPL.

Un record historique : après avoir stagné pendant la majeure partie de l’année, le titre termine l’année en force, avec +17% depuis début novembre, pour atteindre un peu plus de 179 $, nouveau record historique. Ce rallye de fin d’année est dû à une rafale d’avis haussiers sur le titre.

Un objectif de cours à 200 $, voire 300 $ : la banque d’investissement Morgan Stanley a d’ailleurs augmenté son objectif de cours de 164 $ à 200 $ pour 2022. Ses analystes affirment que les récentes annonces de la firme de Cupertino peuvent tirer le titre vers les 300 $ avant fin 2022 (casque de réalité augmentée, voiture autonome, puces M2 sur les MacBook, …).

Une position dominante : l’écosystème d’Apple est ressorti plus fortde la vague de confinements. Apple contrôle en effet toute l’expérience logicielle sur sa gamme d’accessoires. Les ventes du MacBook s’accélèrent grâce aux nouvelles puces M1. La cote de l’iCloud est toujours aussi élevée : moins touché par les campagnes de piratage que ses concurrents, iCloud est perçu comme un meilleur service pour le stockage des données.

Attention cependant au nuage noir réglementaire : l’App Store fait l’objet d’un contrôle antitrust accru depuis 2019. D’une part, la commission de 30% facturée par l’App Store aux développeurs a du mal à passer. D’autre part, le contrôle excessif qu’exerce Apple sur sa boutique et son écosystème est scruté de près par Bruxelles et aux USA. Enfin des services comme Connexion avec Apple ou encore la géolocalisation sont d’ores et déjà dans le viseur des régulateurs.

Chiffres clés

• Capitalisation : ~ 2 900 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 210 $
• Dernier bénéfice par action : 3,28 $
• Dernier dividende par action : 0,85 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 45

Amazon

Pourquoi acheter l’action Amazon ? 

Très timide sur 2021, le titre AMZN n’a gagné que +5%, contre +25% pour son indice de référence, le S&P 500. Les choses devraient néanmoins s’inverser…

Le premier choix des grandes banques : et pas n’importe lesquelles. Goldman Sachs (NYSE:GS) a désigné Amazon comme son titre Internet favori pour 2022. Publicité et cloud computing devraient, selon la banque, faire grimper le cours de l’action vers les 4000 $.

Un nouveau partenariat avec PayPal (Nasdaq : PYPL) : la firme veut frapper encore plus fort chez les millenials en permettant aux consommateurs de payer leurs achats avec Venmo (qui appartient à PayPal), qui rappelons-le a atteint le niveau d’adoption d’Uber ou de Google ! Un accord qui devrait se traduire par une progression des ventes auprès de ce segment de clientèle.

Pour Wall Street, l’équipe dirigeante d’Amazon fait figure de modèle : Bezos a décidé de laisser les rênes de son entreprise (Jassy dirige AWS depuis des années), mais il reste fortement impliqué dans les décisions stratégiques. Ce vrai-faux départ rassure les investisseurs, car depuis 20 ans son management fait des merveilles. En clair : le titre a rebondi chaque fois qu’il a été malmené en Bourse, parce qu’il possède des fondamentaux solides.

Attention toutefois aux imprévus : rappelons qu’une méga-panne chez Amazon Web Services a nui aux livraisons de l’entreprise pendant la période cruciale des achats de fin 2020, faisant plonger le titre …

Chiffres-clés

• Capitalisation : 1 800 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 4100 $
• Dernier bénéfice par action : 41,83 $
• Dernier dividende par action : 0 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 79

Google 

Pourquoi acheter l’action Google ? 

67% en un an, et le marché en attend autant, sinon mieux, du titre Alphabet (Nasdaq : GOOGL) en 2022. Le titre pourrait devenir le troisième à franchir le cap des 2 500 milliards $ de capitalisation !

Des fondamentaux toujours haussiers : les revenus publicitaires du moteur de recherche ont augmenté de 46%, ceux de YouTube 57%. Google bénéficie toujours d’une position dominante et il y a peu de chances que cela change. La compagnie est assise sur 142 milliards $ de trésorerie et placements de court terme, avec seulement 12,8 milliards $ de dettes.

Une incursion réussie dans le Cloud : même si le métier pèse à peine 7 % des revenus du groupe. Rappelons que le marché des services cloud est dominé par Amazon Web Services (32% du marché) et Microsoft Azure (20% du marché), et que Google Cloud représente 9% du marché.

Néanmoins les revenus de Google ont augmenté de 48 % en une année. Et le marché total va enregistrer une croissance de 37% selon les analystes, pour atteindre les 150 milliards $. Il y a donc là une opportunité de croissance énorme pour Google.

Le titre le plus sous-évalué des géants de la tech : curieusement, le titre Google est avec celui de Facebook (Meta) (Nasdaq : FB), l’un des titres les plus surévalués de la tech US. Tandis que le titre Amazon se négocie 84x son bénéfice, celui de Google se négocie « seulement » 26x. Il y a donc une marge de croissance importante pour le cours !

Le Play Store en danger ? La commission prélevée par Google a été revue à 15%, contre 30% auparavant. Il faut donc s’attendre à des remous sur le titre au moment de l’annonce des bénéfices trimestriels. Il y a toutes les raisons de supposer qu’ils seront seulement passagers.

Chiffres-clés

• Capitalisation : ~ 2 000 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 3200 $
• Dernier bénéfice par action : 108,49 $
• Dernier dividende par action : 0 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 26

Netflix 

Pourquoi acheter l’action Netflix ? 

Le titre NFLX est l’un des rares à faire l’unanimité parmi les analystes. Il est en hausse de 12% depuis le début de l’année, contre 21% pour son indice de référence, le Nasdaq100.

Un avis unanime sur des fondamentaux haussiers : le leader du streaming se porte mieux que jamais. Morgan Stanley estime même que le bénéfice par action du titre devrait augmenter à un rythme annuel de 30% jusqu’en 2025, c’est dire ! JP Morgan, de son côté, note que la société gagne énormément de terrain en Asie-Pacifique, là où elle enregistre sa plus forte croissance.

Une position dominante sur le streaming : Netflix semble avoir une longueur d’avance sur ses concurrent (dont Amazon Prime), avec plus de 214 millions d’abonnés mensuels. Les succès populaires se multiplient, à l’image de la série sud-coréenne Squid Game et des comédies telles que Red Notice.

Des investissements importants pour garantir la croissance : Netflix a dépensé 13,6 milliards de dollars en nouveaux programmes cette année. La presse financière a récemment annoncé que Netflix a décidé de lancer un accès à des jeux vidéo sur sa plateforme. Cela signifie que Netflix compte faire de l’ombre à Steam, le leader de jeu vidéo en ligne.

Chiffres-clés

• Capitalisation : ~ 280 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 700 $
• Dernier bénéfice par action :  ~ 10,71 $
• Dernier dividende par action : 0 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 57

Tesla

Pourquoi acheter l’action Tesla ? 

Le titre Tesla pourrait-il atteindre rapidement une capitalisation de 1 600 milliards $ ? Le scenario, considéré comme peu probable début 2021, reprend forme pour 2022 car l’objectif de cours oscille désormais entre 1290 $ et 1580 $.

Une capacité de production revue à la hausse : bientôt le feu vert pour Giga Berlin, la méga-usine européenne ? Il semble que oui, et cela devrait se traduire par 30 000 véhicules produits en plus au cours du premier semestre en 2022. Idem pour l’usine d’Austin Giga Texas, bientôt opérationnelle. En tout, Tesla devrait produire 1,5 millions de véhicules en 2022, avec une méga-usine pour chacun de ses marchés (Shanghai, Berlin, Texas …) !

Une marge brute à 30% en 2022 ? C’est la direction que semble privilégier Elon Musk, sachant qu’elle se situe à 20% actuellement. Dans son traditionnel email de fin de trimestre, il a déclaré que l’accent devrait être mis « sur la minimisation du coût des livraisons (…) ». Un signal clair sur les marges

De nouvelles batteries plus efficientes : à l’heure actuelle, Tesla s’appuie sur des batteries dites 2170. Le 2170 fait référence à des batteries cylindriques, de 21 mm de diamètre et 70 mm de longueur. Or la compagnie s’apprête à utiliser uniquement des batteries 4670 pour 2022. Lorsque les batteries grossissent, les coûts diminuent et le stockage d’énergie est plus efficient.

Chiffres-clés 

• Capitalisation : 1220 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 1500 $
• Dernier bénéfice par action :  6,04 $
• Dernier dividende par action : 0 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 168

Facebook (Meta Platforms)

Pourquoi acheter l’action Facebook ? 

Le titre Meta aciennement Facebook (Nasdaq : FB) a chuté de 19% depuis son pic à 384 $ en septembre 2021. En réalité l’entreprise se porte bien mais toute la presse négative sur ses algorithmes a pesé sur le cours. Néanmoins, il s’agit d’un incontournable pour au moins trois raisons.

Assise sur une montagne de liquidités : banque, équivalents de trésorerie et titres négociables … la trésorerie disponible de la société s’élève à 25,9 milliards $, alors qu’elle était de 13,8 milliards $ il y a un an. Sur 12 mois glissants, et en tenant compte des investissements, Facebook a donc généré 35,8 milliards $ en trésorerie !

Un cash-flow toujours aussi impressionnant : le modèle économique de Facebook est toujours aussi étonnant. Les revenus publicitaires ont bondi de 33% par rapport à 2020, tirés par un nombre d’utilisateurs actifs (uniques sur toutes ses plateformes) augmenter de 12% à 3,58 milliards. Pour son quatrième trimestre, Facebook estime que ses revenus publicitaires se situeraient entre 31,5 milliards $ et 34 milliards $. Or les prévisions de Facebook sont généralement assez conservatrices, de sorte que la croissance réelle pour la période est susceptible d’être plus élevée.

Des rachats d’actions de plus en plus agressifs : grâce à cette manne, Meta a racheté des actions tous azimuts. En tout 14,4 milliards $ de rachats ont été réalisés. Mais le plus important pour 2022 est que le budget de la société fait apparaître une augmentation de plus de 50 milliards $ de fonds alloués aux rachats d’actions … de quoi tirer le titre très haut en 2022 ?

Avec des fondamentaux aussi solides, il est difficile de croire que le titre Meta ‘action se négocie « seulement » 23x son bénéfice par action. Ne vous laissez donc pas abuser par la baisse de régime récente du cours, ni par la valorisation étrangement prudente de Meta. Il s’agit toujours d’une action de croissance !

Chiffres-clés

• Capitalisation : 953 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 400 $
• Dernier bénéfice par action :  13,91 $
• Dernier dividende par action : 0 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 23

Orange

Pourquoi acheter l’action Orange ? 

C’est peu dire que l’action Orange (Euronext : ORA.PA) est malmenée par les pressions vendeuses. Elle est même tombée à 8,64 €, son cours le plus bas en huit ans !

Toutefois quelques signaux, bien perçus par les marchés, pourraient ramener le titre au-dessus de 10 € en 2022.

Un business résilient et peu cyclique : la crise du Covid-19 a eu un impact très limité sur son chiffre d‘affaires et ses marges. Paradoxalement, ses ventes d’abonnements à la fibre rassurent. En tout, Orange a franchi le cap des 10 millions de clients, tirée par les ventes nettes en France (343 000) et en Pologne. Ces deux marchés affichent une croissance de 25% !

Un rendement « théorique » à 8% : le titre est connu pour son dividende généreux, de 0,70 € à servir l’année prochaine. Au cours actuel (9 €), c’est presque un rendement de 8%.

Des relais de croissance clairs pour 2022 : d’abord la nouvelle filiale Totem, spécialisée dans les infrastructures (c’est une « towerco ») devrait ramener 6 milliards € dans le compte de résultat. Elle vise d’ailleurs une position de leader en Europe.

Le cours devrait également bien se porter si le mariage avec Atos, leader de la cybersécurité en Europe, aboutit.

Un problème de gouvernance à l’horizon ? C’est notre petite réserve sur le titre. Historiquement, Orange a une gouvernance assez particulière. Les pressions du marché la poussent désormais à dissocier le poste de Président du conseil d’administration et celui de directeur général.

Or Stéphane Richard, destiné au poste de PCA, a été rattrapé par l’affaire Tapie/Adidas. Son départ laisse donc deux postes vacants. Transfuge ou promotion en interne, les deux noms ont donc intérêt à convaincre les marchés …

Chiffres-clés

• Capitalisation : ~ 23,8 milliards €
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 11 €
• Dernier bénéfice par action :  1,01 €
• Dernier dividende par action : 0,70 €
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 9

EDF

Pourquoi acheter l’action EDF ? 

Le titre EDF (Euronext : EDF.PA) est-il trop bon marché pour être ignoré ? Oui et non.

Généralement, quand les indices européens bondissent, les actions bancaires et liées à l’énergie sont sur le devant de la scène. Des valeurs comme EXMAR (transport maritime de gaz) et EDF sont celles qui affichent la progression la plus forte.

Un objectif de cours à 19 € : dans l’emballement autour des prix de l’énergie, Morgan Stanley estime qu’un titre comme EDF ne devrait pas être ignoré. La banque estime qu’une forte reprise est attendue en début d’année. Elle met en avant de nouvelles interventions du Gouvernement et une visibilité accrue sur les bénéfices.

Un bouclier tarifaire ? L’Etat protège l’énergéticien et ce type de nouvelle est tantôt bien accueilli, tantôt mal perçu par les marchés. Tout dépend en fait de l’impact des mesures sur les comptes d’EDF, autrement dit si l’intervention est à la charge de l’Etat ou de la compagnie …

Par exemple, un article du Figaro a fait perdre près de 3,50% au titre début décembre 2021. Selon le quotidien, le gouvernement Castex se serait doté d’un plan en trois étapes pour contrer une hausse des tarifs appliqués aux particuliers pour 2022. En somme, il s’agirait maintenir le prix du kWh en-deçà du prix régulé, puis d’obliger la compagnie à booster ses ventes d’électricité à des compagnies concurrentes … afin que celles-ci puissent aussi maintenir leurs tarifs auprès des particuliers.

Un dividende en hausse : il est attendu à 0,56 € pour 2021 (distribué en 2022), contre un timide 0,21 € en 2020. Cela équivaut à une hausse de 230% !

Chiffres-clés

• Capitalisation : ~ 39 milliards €
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 13 €
• Dernier bénéfice par action :  1,38 €
• Dernier dividende par action : 0,60 €
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 9

Alibaba

Pourquoi acheter l’action Alibaba ? 

Le titre Alibaba (Nyse : BABA) a perdu 60% entre son pic d’octobre 2020 et la fin 2021, à la suite d’une amende record de 2,57 milliards $.

Pourtant, les perspectives de croissance restent là et un titre bon marché, dans le creux de la vague, pourrait être intéressant … Avis aux amateurs de paris boursiers !

Un retour à 250 $ avant fin 2022 ? C’est possible, mais ce qui rend le titre intéressant est sa sous-évaluation. En clair, le titre se négocie actuellement 11,5x le bénéfice prévu pour 2022. Cela nous donnerait un rendement rendement de 8,70%, dans un scénario le plus pessimiste.

Ajoutez à cela une potentielle augmentation de 15%, qui est le consensus assez clair chez les analystes. Donc, c’est au grand minimum un rendement de 23,70% qui attend l’investisseur pour 2022. Le groupe Alibaba a des entreprises à forte croissance dans le cloud computing, un marché très porteur.

Le titre BABA radié du Nyse ? C’est le grand risque du titre Alibaba. Le Congrès américain a adopté la Holding Foreign Companies Accountable Act en 2020. Pour rappel, le projet de loi était une réponse au scandale Luckin Coffee, une entreprise chinoise cotée au Nyse et condamnée pour des comptes maquillés. Les analystes pensent à un bluff quant à la radiation des entreprises chinoises, mais ceci dit la loi est toujours en vigueur et les régulateurs en parlent régulièrement …

Chiffres-clés

• Capitalisation : ~ 2660 milliards $
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 200 $
• Dernier bénéfice par action :  10,09 $
• Dernier dividende par action : 0 $
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 12

Bouygues

Pourquoi acheter l’action Bouygues ? 

Le groupe familial a récemment sorti 7,1 milliards € pour racheter Equans, la filiale d’Engie. Si rien d’important n’a été signalé sur le cours de ce titre défensif en 2021, 2022 s’annonce intéressant…

Un quatrième métier : si le groupe a payé le prix fort pour racheter Equans, c’est que l’acquisition lui apporte le fameux quatrième métier qui lui manquait. A la construction-BTP, télécoms et médias, Bouygues rajoute désormais les services multitechniques. Un pas de franchi après les fusions ratées avec Alstom et Areva.

Quadrupler de taille ? C’est le paramètre intéressant pour 2022. Equans va donc rajouter ses 12 milliards € de chiffre d’affaires aux 4 milliards que le groupe réalise déjà grâce à ses filiales Kraftanlagen München et Bouygues Energies & Services. Un signal fort pour les marchés car avec 16 milliards €, le métier rapportera plus que le BTP (13 milliards €) ou qu’une entreprise entière comme COLAS.

Attention toutefois aux marges : si le cabinet BCG parle de 3 à 4% de croissance annuelle, c’est bien la marge qui sera surveillée par les marchés. Car Equans est connu pour ses marges faibles, tournant autour de 2,5% depuis de nombreuses années. L’objectif de 5% et plus est désormais réalisable selon les analystes.

Une gestion plus stricte ? Forcément, l’augmentation des marges attendue par les marchés passera par la case « sociale ». Or Bouygues annonce qu’il s’est engagé à ne pas forcer de départs en France et en Europe pendant au moins cinq ans. On parle même de 10 000 emplois à créer …

Bouygues reste donc un excellent titre défensif pour votre portefeuille.

Chiffres-clés

• Capitalisation : ~ 11,55 milliards €
• Objectif de cours fin 2022 : ~ 35 €
• Dernier bénéfice par action : 2,84 €
• Dernier dividende par action : 1,70 €
• Ratio Cours/bénéfice : ~ 11

Quelles actions acheter : les secteurs porteurs

Les technologies de l’information

Potentiel de croissance : En 10 ans, l’indice Nasdaq 100, qui regroupe les valeurs technologiques rattachées à la Bourse de valeurs Nasdaq, a été multiplié par un peu moins de 5. En novembre 2021, il a même atteint un record historique à plus de 16 102 points.

Parmi les valeurs les plus connues, il y a Apple, Tesla, Meta (Facebook), Amazon ou encore Zoom et Palantir.

Point d’attention n°1 : il faut comprendreque les actions technologiques sont très sensibles aux taux d’intérêt. En effet, la valorisation de ces sociétés dépend largement de leurs bénéfices futurs.

Le taux d’intérêt joue un rôle crucial dans le modèle de valorisation. Concrètement, avec un taux de 5%, un bénéfice futur de 5 milliards $ vaudra plus aujourd’hui qu’avec un taux de 10%.

Point d’attention n°2 : Il faut aussi comprendre que dans la tech américaine et européenne, il faut faire attention à distinguer les titres Big Tech des titres Hot Tech :

• La Big Tech fait référence aux géants ultra-rentables depuis des années déjà : Apple, Microsoft, Amazon, Google, Alphabet, Facebook
• La Hot Tech fait référence aux nouvelles entreprises qui n’existaient même pas il y a quelques années : Shopify, Palantir et dans une moindre mesure Tesla (car sans les subventions, le constructeur automobile ne serait pas rentable…)

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Les énergies renouvelables

Potentiel de croissance : En octobre 2020, NextEra Energy (Nyse : NEE) dépassait le géant ExxonMobil en capitalisation boursière, à plus de 150 milliards $. Dans le même temps, une action comme SunRun (Nasdaq : RUN) progressait de 300% sur l’année, bien mieux que Google (30%) et Apple (74%) !

Une tendance de fond en 2020-2021 et qui va se poursuivre sur toute l’année 2022.

Point d’attention n°1 : il faut comprendre que si ce segment boursier est aussi porteur, c’est que les investissements dans les énergies renouvelables ont déjà dépassé ceux des secteurs pétrolier et gazier en 2021, selon la banque Goldman Sachs.

En effet, la transition vers des sources d’énergies vertes constitue une priorité pour les Etats européens et nord-américains. Si celles-ci comptent pour 25% de la production actuelle, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) les situe à 30 % d’ici la fin 2024.

Point d’attention n°2 : il faut aussi comprendre que le boom boursier des actions « vertes » comme NextEra sont aussi dus à l’intérêt pour les produits financiers estampillés ISR (Investissement Socialement Responsable).

En Europe, les fonds ISR européens ont augmenté leur encours de 65% sur le premier semestre 2021. Une collecte équivalente à 119 milliards €. Et ce n’est pas fini !

Le secteur des soins de santé

Potentiel de croissance : L’indice sectoriel français CAC Health Care a bondi de 27% sur l’année 2021. Même constat au niveau européen : le Stoxx Europe 600 Health Care a progressé de 20%.

La pandémie a mis un coup d’accélérateur aux valeurs de la santé. En première ligne face à l’urgence sanitaire, les valeurs liées aux vaccins ont connu une véritable fièvre acheteuse.

Mais l’emballement est vite retombé : les laboratoires en situation d’échec ont vu leur cours s’effondrer. A l’inverse, les entreprises comme Pfizer et Moderna ont gagné d’importantes parts de marché et ont vu leurs cours afficher une croissance soutenue.

Point d’attention n°1 : les vastes plans de financement du secteur, qui va donc drainer d’immenses flux financiers publics. En Europe, nous aurons le plan d’investissement EU4Health, initialement de 9,4 milliards €, transformé en plusieurs plans d’investissement par Etat membre.

En France, c’est donc un plan global de 9 milliards € qui est inscrit dans le budget global de la santé, y compris en financement de la recherche anti-Covid.

Idem aux États-Unis, même si aucun chiffre n’a encore été annoncé par le Congrès.

Point d’attention n°2 : comme pour les actions technologiques, il faut distinguer plusieurs profils d’actions :

• Les Médicaments : les biotechs qui, après le controversé médicament Remdesivir, se sont lancées dans la course au médicament anti-Covid. En France, nous avons Abivax, Medesis, Biophytis, qui dévoileront les chiffres de leurs essais cliniques durant le premier semestre 2022
• Les Equipements : les entreprises telles que Bastide qui fabriquent les masques, les réservoirs et concentrateurs d’oxygène
• Les Tests : les entreprises telles que Novacyt et Eurobio qui fabriquent les tests PCR, antigéniques, sérologiques …
• Les Vaccins : à côté des classiques Biontech, Pfizer, Moderna et Sanofi, nous avons des valeurs à surveiller telles que Valneva

Les services de communication

Potentiel de croissance : la performance du secteur est solide, si l’on s’en tient aux performances de l’indice Global X Social Media, qui a progressé de 25%.

Il est notamment tiré par des entreprises de services de communication telles que Meta (Facebook) et Google, mais aussi Zynga, Etsy, Pinterest, Bumble, Match Group …

La tendance 2022 est au regroupement : une vague de rachats est attendue, tirant les cours d’actions spécifiques vers le haut. Il faudra donc être attentif.

Point d’attention : les introductions en Bourse et les rachats vont rythmer 2022. Concernant les titres à suivre, il y a par exemple :

• Match Group : la maison-mère des applis Tinder, OkCupid et Hinge
• Zynga : le jeu online
• Bumble : la maison-mère des appli Bumble et Badoo, concurrentes de Tinder

Quelles Actions Acheter :  Les actions prometteuses

En Bourse, ne vous fiez jamais aux apparences. Lorsque le CAC 40 montre un calme plat, il y a des chances que les 40 actions qui le composent partent dans tous les sens !

C’est un schéma récurrent : tandis que des actions « de croissance » comme LVMH gagnent par exemple 10% en deux semaines, des valeurs dites « défensives » comme VEOLIA font du surplace, et des valeurs « de rendement » comme ORANGE cèdent 5%.

Il est donc important de saisir cette typologie pour savoir quelle action acheter.

Les actions de croissance ou actions cycliques

Avec les actions de croissance, il s’agit de miser sur la progression du cours pour obtenir une plus-value à un horizon de 8 à 24 mois.

Ces entreprises réunissent des caractéristiques fortes : elles opèrent dans des secteurs à forte croissance (le luxe, la high-tech…), affichent un ou plusieurs avantages compétitifs, et affichent une croissance régulière de leurs revenus et de leur trésorerie.

Ces caractéristiques leur donnent une grande visibilité. Or la visibilité est souvent synonyme d’engouement boursier. Ce qui explique le plus souvent pourquoi ces actions se négocient avec une « prime » par rapport aux autres secteurs.

Les actions de croissance sont des valeurs qui se négocient au-dessus de leur valeur intrinsèque : en somme, elles sont systématiquement surévaluées.

Le cours des actions de croissance est obtenu sur la base des flux de trésorerie futurs (on parle d’« actualisation de leurs cash-flows futurs »). Plus ces montants futurs sont envisagés comme élevés, et plus le cours de l’action aujourd’hui sera élevé pour refléter ces attentes financières (c’est d’autant plus vrai lorsque les taux d’intérêt sont bas).

En résumé :

Les actions à dividendes ou à valeurs de rendement

Avec les actions à dividendes/valeur, il s’agit d’acheter une action à un prix inférieur à sa « juste valeur », avant que l’anomalie ne soit corrigée et que le cours se redresse rapidement !

Les actions à valeur de rendement sont souvent des grandes entreprises matures et bien positionnées sur leur marché. Elles distribuent des dividendes réguliers et généreux, tout simplement parce qu’elles ont de la trésorerie et parce qu’elles n’ont pas à craindre pour leur avantage compétitif ou l’arrivée d’un concurrent dans leur secteur.

Les actions à valeur de rendement réunissent deux caractéristiques fortes : d’abord elles versent une grande partie de leurs bénéfices à leurs actionnaires ; dans le même temps, elles sont souvent sous-évaluées car elles se négocient à un prix en-deçà de leur valeur intrinsèque.

Mais alors, pourquoi sont-elles moins attractives ? D’abord en raison de la croissance faible de leurs bénéfices – ou pour être plus précis, inférieure à celle de l’inflation ou à celle du PIB. Ce qui se traduit par une hausse peu importante du cours. Ensuite leur endettement, qui les rend plus sensibles à la variation des taux d’intérêt.

En résumé :

Les actions défensives ou non cycliques

Avec les actions défensives, il s’agit d’investir sur des entreprises peu affectées par une mauvaise conjoncture.

Pour l’investisseur prudent, une action défensive va donc servir de valeur refuge, sorte d’assurance tous risques pour son capital.

En période de repli boursier, une action défensive va « défendre » son cours, tout simplement parce que l’activité de l’entreprise restera peu affectée par le ralentissement économique. En période d’expansion, même schéma : l’activité d’une entreprise défensive va augmenter mais de manière limitée.

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Typiquement, les actions défensives sont des actions de grandes entreprises de l’agroalimentaire, de la santé, de pétrochimie, des assurances, des services aux collectivités et aussi des télécoms. C’est compréhensible : même en période de crise, les ménages ne vont pas forcément rogner leurs dépenses de santé.

En résumé :

Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette classification n’est pas gravée dans le marbre. Prenons l’exemple de l’action LVMH.

D’un côté, il est évident qu’elle réunissait avant 2020 toutes les caractéristiques de l’action de croissance. D’un autre côté, les entreprises du groupe ont très bien traversé la crise de 2020 grâce à une formidable croissance dans les pays émergents. Du coup, nous pouvons la considérer comme une action défensive puisque la conjoncture liée au Covid-19 l’a peu affectée …

Quelles actions acheter : Tutoriel pour débutant

Pour acheter des actions sans risquer de faire fausse route, rejoignez la plateforme eToro. Voici les étapes :

1. Créer un compte sur eToro
2. Déposer des fonds
3. Rechercher quelles actions acheter
4. Placer un ordre d’achat

Créer un compte sur eToro

Commencez par vous rendre sur le portail etoro.com.

Sur la page d’accueil, le bouton « Rejoignez-nous maintenant » va vous rediriger vers le formulaire d’inscription.

Sur ce formulaire, renseignez vos informations personnelles :

• Identité : nom, prénom
• Contact : adresse e-mail, numéro de téléphone
• Nouveaux identifiants : nom d’utilisateur, mot de passe

Sécurisez votre compte de trading avec l’authentification 2FA. Avec la double authentification, vous réduisez le risque de piratage de votre compte eToro.

Pour vérifier votre compte, il vous faudra fournir les documents suivants sous forme numérisée :

• Une pièce d’identité : CNI, passeport
• Un justificatif de domicile : facture d’électricité, RIB valide

C’est une fois votre compte vérifié que vous pourrez déposer de l’argent sur votre compte, et plus tard retirer vos gains.

Déposer des fonds

Dans votre Espace personnel, cliquez sur le bouton « Dépôt de Fonds » pour accéder au formulaire de dépôt. eToro vous donnera le choix entre :

• Carte bancaire (Visa, MasterCard)
• Virement bancaire
• PayPal
• Skrill

Le compte eToro est à devise unique. Seul le dollar américain (USD) est utilisé. Vos dépôts en euros (EUR) sont donc automatiquement convertis en dollars à un taux de change fixé par le broker.

Rechercher quelles actions acheter 

Pour naviguer vers le titre ou le secteur de votre choix, utilisez la barre de recherche.

Alternativement, utilisez l’explorateur fourni par eToro sur sa page d’accueil.

C’est très simple et très intuitif.

Placer votre ordre

Pour placer un ordre sur une valeur, il faut activer le ticket d’ordre en cliquant sur le bouton bleu « Investir » de la page spécifique.

Le ticket d’ordres contient divers paramètres que vous devez renseigner :

• Le montant ou la quantité de titres
• Le stop-loss
• Le take-profit

La validation se fait en cliquant sur le bouton « Placer ordre ».

Quelles actions acheter en ce moment : Nos conseils pour bien choisir 

Voici nos conseils pour vous guider dans votre choix d’actions :

1. Reprécisez vos objectifs de placement
2. Testez votre stratégie en démo
3. Sélectionnez le meilleur courtier
4. Entraînez-vous à l’analyse
5. Diversifiez votre portefeuille

Reprécisez vos objectifs de placement

N’hésitez pas à refaire le point sur vos caractéristiques :

• Votre capital de départ (10 000 €, 30 000 €)
• Le risque maximal que vous acceptez (10%, 5%)
• Vos secteurs favoris (Tech, Biotech, Finance durable)
• Les zones géographiques (Europe, USA, Asie)
• Etc.

Le mieux est encore de rejoindre un club d’investissement en ligne ou local, et de solliciter l’aide d’un investisseur professionnel. Le recul et l’expertise d’un investisseur chevronné sont précieux à cette étape.

Progressez pas à pas et n’investissez aucun euro tant que votre stratégie n’est pas en place.

Testez votre stratégie en mode démo

Mettez à contribution le compte démo eToro, qui n’est pas limité dans la durée. Comptez au moins 6 mois pour suivre, fignoler, tester, comprendre, réétudier, questionner, douter … et vous sentir enfin prêt !

Attention cependant à simuler l’investissement avec le même niveau de capital que celui que vous envisagez : si votre budget est de 30 000 €, allez en démo avec 30 000 €.

Comprenez que si votre stratégie (et votre money management) se révèle bancale, vous avez toutes les chances de « cramer » votre compte avec 2, 3 positions perdantes à la suite.

eToro

Découvrir

76% des comptes des investisseurs de détail perdent de l’argent lorsqu’ils tradent des CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous demander si vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent. Vous ne perdrez jamais plus que le montant investi dans chaque position.

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Bénéficiez de la politique Zéro Commission sur les actions.

Copiez les meilleurs traders de eToro grâce à la plateforme de copy trading. Ou investissez avec une vision long-terme.

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Sélectionnez le meilleur courtier

Votre rentabilité se joue aussi sur les frais.

Privilégiez des brokers zéro-commission comme eToro et XTB pour commencer avec un petit capital. Il sera toujours temps plus tard de basculer vers un courtier plus sophistiqué comme Interactive Brokers ou DEGIRO.

En effet, il est préférable d’investir avec 0 € de frais sur les actions US avec eToro et XTB. Plutôt que de faire face à un empilement de frais avec des courtiers en Bourse traditionnels et votre banque de réseau…

Entraînez-vous à l’analyse

C’est un travail très concret qu’il s’agit de réaliser.

Prenez votre secteur favori, considérez différents rapports d’investisseurs institutionnels sur ce secteur (Morgan Stanley, JP Morgan), intégrez les données financières d’entreprises-phares du secteur et forgez-vous votre conviction sur la tendance du secteur par rapport à l’ensemble de l’économie.

Idem pour un secteur qui vous rebute, pour apprendre la même démarche avec un secteur a priori inintéressant pour vous.

Ensuite, examinez en détail une entreprise de votre choix. Examinez autant les indicateurs chiffrés (chiffre d’affaires, marges, endettement, part de marché) que les indicateurs non chiffrés (équipe dirigeante, potentiel de croissance).

Cette approche, appelée top-down, vous garantira d’avoir votre propre opinion et de comprendre celle des autres.

Diversifiez !

Ici pas de théorie, place à une technique très concrète, que nous devons à Peter Lynch, un célèbre spécialiste de la Bourse.

Selon lui, il faut dans chaque portefeuille :

• Pas plus de 40% d’actions de croissance
• Pas plus de 20% d’actions de croissance « modérée »
• Pas plus de 20% d’actions à valeur de rendement
• Pas plus de 20% d’actions défensives

Le solde, s’il en reste, dans les actions à fort dividende ou alors des opportunités ponctuelles. Le but étant de se ménager une fraction de capital pour réagir à des opportunités qui ne manqueront pas d’apparaître.

Il vous reste donc à classer les valeurs en croissance/dividende/défensives, sachant que les entreprises traversent des cycles et passent souvent d’une catégorie à l’autre !

Quelle action acheter aujourd’hui : Les erreurs à éviter 

Les erreurs à éviter lorsqu’on achète des actions :

1. Déséquilibrer son portefeuille avec un seul titre
2. Concentrer son portefeuille sur un secteur
3. Acheter avant une publication de résultats
4. Couper les petits et porter les grosses pertes
5. Regarder le court terme

L’AMF indique que la pandémie a fait bondir le nombre d’investisseurs de plus de 30%. Des plateformes telles que XTB ont même annoncé des bénéfices records pour 2021 suite à cet afflux de nouveaux investisseurs particuliers !

Or l’investisseur n’est pas rationnel, toute une liste de biais psychologiques perturbe et influence ses décisions, et l’amène à ne pas faire des choix optimaux … A plus forte raison l’investisseur débutant. Pour se protéger de ces biais, encore faut-il les connaître.

Erreur n°1 : Déséquilibrer son portefeuille avec un titre

N’allouez pas 30% de votre capital à une seule ligne de titre, fût-il aussi solide que l’action GOOGLE. Le moindre retournement pourrait peser sur la totalité de votre portefeuille.

Veillez donc à ce qu’un titre ne prenne pas plus de 20% de votre capital total. Ce pourcentage doit même baisser à 10% pour une valeur technologique, par nature performante mais risquée.

Ce qu’il faut faire : pour être efficient, l’idéal est de détenir quinze à vingt valeurs.  De cette manière, chaque valeur pèse un poids marginal. Il vous sera plus facile de vous séparer des actions qui ne tiennent pas leurs promesses.

Erreur n°2 : Se concentrer sur un secteur

Même erreur que la précédente. Si un secteur est surreprésenté dans votre portefeuille, cela produira les mêmes vulnérabilités.

Par exemple, une surreprésentation de banques commerciales dans votre portefeuille est une mauvaise idée.

A chaque fois que les indices plongent (incertitudes sur la dette grecque, subprimes, flambée des prix du gaz), avez-vous remarqué que ces valeurs sont les premières impactées ?

Idem à chaque fois que les taux d’intérêt remontent et que l’inflation augmente, les valeurs immobilières et les foncières piétinent.

Ce qu’il faut faire : limitez chaque ligne et chaque secteur afin de ne pas avoir de surreprésentation sectorielle

Erreur n°3 : Acheter avant une publication de résultats

La publication de résultats trimestriels est l’occasion d’une forte volatilité pour un titre coté en Bourse.

Les investisseurs institutionnels (hedge funds, banques privées) réajustent leurs opinions d’achat-vente en fonction des indicateurs de rentabilité et de croissance.

C’est à ce moment que sont négociés des gros blocs d’actions, à l’achat ou à la vente. Or plus ces blocs sont importants, plus ils pèsent sur le cours.

En se positionnant à ce moment, le particulier a l’opportunité d’encaisser immédiatement une grosse plus-value … ou alors d’encaisser une forte moins-value !

Ce qu’il faut faire : Evitez de jouer le market timing.  Evitez la volatilité et adoptez une approche systématique au moyen d’un investissement progressif. Concrètement : misez des fractions du capital de manière régulière, étalées à 1 mois d’intervalle par exemple, plutôt qu’en une fois.

Vous multipliez ainsi les points d’entrée : une entrée en janvier à un niveau bas, une autre en février à un niveau intermédiaire, une autre en mars proche du plus-haut …

Erreur n°4 : Couper les gains trop tôt

Erreur très fréquente, même chez les plus chevronnés.

Bien souvent, l’investisseur va couper une position gagnante de 20% trop tôt alors que, dans le même temps, il laisse courir ses pertes sur une autre position.

Ce qu’il faut faire : utilisez des stops suiveurs positionnés à 5%-10% sous le cours, pour toutes vos positions. Si le cours monte, c’est tant mieux. S’il dévisse ensuite en raison d’un retournement global des marchés (d’où le seuil de 5% et pas moins), la plus-value déjà enregistrée est sécurisée.

Cela vous évitera de conserver un titre qui perd trop de valeur. Songez que si un titre perd 50%, il lui faudra rebondir de 100% par rapport à son nouveau cours pour revenir à l’ancien niveau !

Erreur n°5 : Regarder le court terme

Erreur plus globale et plus « stratégique ».

Si c’est le court terme qui vous intéresse, préférez les CFD Actions aux Actions au comptant.

L’investissement en actions s’inscrit en effet de préférence dans un temps allant de 6 mois à 10 ans.

C’est pour cette raison que les banques privées conseillent souvent à leurs clients des entrées annuelles sur un titre : une entrée en 2022 à un niveau bas, une autre en 2023 à un niveau intermédiaire, une autre en 2024 proche du plus-haut …

Ce qu’il faut faire : visez au moins un horizon de 12 mois pour commencer avec les actions de croissance. Le titre GOOGLE, par exemple, a perdu 6% entre le 24 septembre et le 30 septembre, mais sur l’ensemble de 2021, il a gagné 70% !

Conclusion : Quelle action acheter en 2024 ? 

La réponse est : achetez toutes les actions de notre sélection !

Le contexte sanitaire persistant complique en effet la tâche des adeptes du stock-picking, pratique qui consiste à sélectionner un ou plusieurs titres en se basant sur ses fondamentaux, l’analyse technique – dans l’espoir de battre le marché.

Le particulier part en effet avec un handicap par rapport à l’investisseur professionnel. D’abord, il a moins de temps et de ressources à consacrer à l’analyse. Et, surtout, il n’a pas accès à toute l’information financière, en particulier la plus récente et la plus complète.

La solution : optez pour un ETF.

Mieux : optez pour plusieurs fractions d’ETF via la plateforme eToro, avec laquelle vous pouvez acheter des fractions d’ETF avec un capital minime !

Les ETF sont des fonds de placement répliquant un indice boursier ou alors un secteur. Par exemple, un ETF CAC 40 vous permet en quelque sorte d’acheter en une fois les quarantes titres du CAC 40.

En revenant à nos titres favoris pour 2022, voici les ETF qui vont vous faciliter la tâche :

Pour acheter un panier constitué de chaque action du Nasdaq 100, il faudrait débourser pas moins de 25 000 $. Une seule part d’AMAZON vaut plus de 3000 $, et une action TESLA plus de 1000 $ … et les 98 autres titres.

Pour acheter un ETF Nasdaq 100 avec le broker eToro, 10 $ suffisent !