Article écrit par Pierre
16 Sep 2023 @ 9:00am
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Hop là! On dirait bien que la Covid-19 et ce satané conflit en Ukraine n’en finissent pas de faire des remous. Et ouais, chapeau bas, la crise sanitaire et le tumulte de la guerre font encore voir de toutes les couleurs au développement de bon nombre d’Etats autour du globe. Sacré bazar, hein! Mais alors, question qui tue: qu’est-ce que ces deux boulets d’actualité font comme dégâts sur le podium des pays les plus blindés d’or en 2023? Qui, d’après le PIB, peut se la péter en tant que titan de l’économie mondiale? Hé bien les amis, accrochez-vous, parce qu’on va se lancer dans un tour d’horizon explosif! Au passage, ça vous dirait un petit topo sur le potentiel des dix pays les plus fortunés? Allez, c’est parti!

1. Le joyau méconnu: Luxembourg

Créons donc une image dans votre esprit. Pensez à un petit Eden, en plein cœur de l’Europe, où l’opulence et la diversité économique font rêver. Eh bien, ce rêve a un nom – le Luxembourg! Son incroyable richesse, puisée dans le fleuve de la finance, l’impressionnant monolithe industriel de l’acier jusqu’à la dynamique toile des télécommunications ultra-développées, sans oublier son attraction aguicheuse pour les globe-trotters du monde entier.

Même s’il n’abrite guère plus d’une population frôlant les 600 000 habitants, ce bijou européen cache un secret fabuleux : il sert de berceau à quelque 9 000 “holdings” coquines, et donne également gîte à la non moins prestigieuse Banque européenne d’investissement. Un véritable cocon doré pour les entreprises cherchant à étendre leurs horizons dans le vieille Europe, le Luxembourg jouit d’un respect non dissimulé en tant que chaumière économique depuis belle lurette. Le secret de son charme ? Une fiscalité douce comme une caresse, permettant aux entreprises de faire des économies majeures qu’elles peuvent savamment redistribuer à leurs clients ravis.

2. L’Irlande, un véritable trésor de richesse

Imaginez un scintillement d’émeraude s’élevant au deuxième rang des pays les plus opulents du monde. Eh oui, vous l’avez deviné, c’est l’incroyable Irlande. Son coffre-fort d’abondance ne s’est pas rempli par accident. L’agriculture luxuriante, le textile savamment conçu, l’ingénierie mécanique précise, tout le spectre des technologies de l’information et un futuriste secteur pharmaceutique sont les joyaux qui ornent sa couronne dorée. Sa croissance économique mirifique, en bref, est alimentée par ces divers secteurs dynamiques.

Jetez un coup d’œil à la scène de l’échiquier commercial mondial et vous verrez que le Royaume-Uni tient le rôle du principal partenaire commercial de l’Irlande, leur tandem se démarquant par l’échange lucratif. Alors pariez sur le fait, l’Irlande sait vraiment comment faire briller sa richesse!

3. Oh, la Norvège!

Imaginez-vous assis, feignant les contes de magnifiques fjords et des forêts de pins luxuriantes. Mais laissez-moi vous dire, la vraie histoire de la Norvège est bien plus riche. Un bon vieux tiers de sa richesse totale tourne autour de l’industrie pétrolière et gazière. Et ce n’est pas tout – le sol norvégien regorge de minerais comme le fer, le magnésium, le titane ou l’aluminium, rien que ça! Vous voyez, dans le coin, l’économie ne s’est pas toujours débatue au milieu du pétrole noir. Jadis, c’était plus une histoire de poissons des grands fonds.

Alors comment les Norvégiens se retrouvent-ils à barboter dans l’or noir ? Eh bien, voilà une belle histoire de transformation. La Norvège s’est imposée ni plus ni moins comme le douzième plus grand producteur de pétrole au monde. Pour ce qui est de l’exportation, ils sont numéro cinq pour le pétrole et la médaille de bronze pour le gaz, pas mal non ? Sa production de pétrole per capita est ahurissante comme un conte de trolls, quoi.

Et le pétrole, vous voyez, c’est pas seulement une histoire de gros sous, ça fait tourner la boutique aussi. L’industrie pétrolière est devenue une activité majeure en Norvège, créant des emplois en veux-tu en voilà. Grâce à ces chiffres vertigineux, la Norvège a réussi à larguer les amarres du secteur de la pêche pour se lancer à corps perdu dans la course à l’or noir. Et on parle pas de billets de Monopoly là, mais de vrais milliards d’euros.

4. La Suisse, un rayonnement planétaire inégalé

Quand on bavarde de la Suisse, une chose frappe le commun des mortels : l’image d’un pays prestigieux, affûté dans l’art de coucher sur le papier des produits d’exception. La crème de la crème, si je puis dire, qui a su tisser un attrait irrésistible chez une clientèle prête à faire cracher le porte-monnaie pour goûter à cette quintessence helvétique. Qu’il s’agisse d’un canif multifonctions, d’une tablette chocolatée ou tout simplement d’une montre-bracelet, si c’est estampillé “made in Switzerland”, c’est reconnu de tous pour sa qualité remarquable.

Mais ici, le plat de résistance, c’est vraiment cette habileté toute suisse à larguer le coût sur le bas-côté pour laisser le champ libre à la qualité. Alors oui, ce choix assumé n’est pas exempt de tout risque. Bien au contraire ! Mais croyez-moi, ça a été un véritable trampolin les propulsant vers une croissance économique décoiffante. Ils ont réussi le tour de force d’attirer l’argent vers eux comme un aimant attire la ferraille, boostant ainsi leur économie, créant des emplois en pagaille pour la population locale et même, au-delà de leurs frontières.

D’ailleurs, quand on jette un coup d’œil aux entreprises suisses aujourd’hui, on se rend compte qu’elles ne se contentent plus d’embaucher des locaux, oh non ! Elles élargissent leurs horizons, et font appel aux talents du monde entier. Ainsi, des entreprises phares du calibre de Nestlé, Rolex, Roche, Novartis et Glencore, pour n’en citer que quelques-unes, offrent la plus belle des vitrines à l’économie suisse. C’est grâce à elles que cette contrée montagneuse a réussi à enrichir ses coffres en produisant, au fil des ans, des produits qui rivalisent de qualité et de sophistication.

5. Le Qatar: en plein essor

Imaginez un miroir vers la grandeur du Moyen-Orient, que verrions-nous? Le Qatar en plein illuminé! Avec une économie florissante et une réputation de prospérité qui ne fait que croître, ce pays nous en met plein la vue. Les Qataris savourent la douce musique d’un des revenus mensuels nets les plus joufflus de la planète. Et ça ne s’arrête pas là, oh que non! l’État possède ou a un petit pied dans quelques unes des icônes les plus célèbres du monde, allant de l’Empire State Building à New York au pétillant club de football Paris Saint-Germain en France.

Pendant des lustres, la demande en hausse constante de pétrole et de gaz naturel a propulsé le Qatar, le transformant en l’économie la plus stable du Moyen-Orient. Bon, faut pas se voiler la face, avoir des réserves colossales de pétrole et de gaz naturel n’est pas toujours synonyme de prospérité économique. Prenez le cas du Venezuela par exemple. Brrr… Ça donne des frissons rien qu’à l’idée!

Néanmoins, le Qatar, lucide face à cette instabilité des revenus pétroliers, a décidé de mettre de côté et d’investir l’argent de ces revenus. Travail intelligent pour renforcer son économie et réduire sa dépendance à la source la plus capricieuse, le pétrole. En 2005, le gouvernement a décidé de tirer son épingle du jeu, et a créé le fonds souverain Qatar Investment Authority. En principe, ce fonds investit les revenus du pétrole pour diversifier et gonfler les actifs mondiaux de l’économie qatarie. Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère, hein?

Estimé à 360 milliards de dollars en 2022, le fonds souverain du Qatar met son nez partout. Il a misé ses billes dans l’immobilier, les entreprises publiques et les devises, le tout pour se diversifier encore plus et stimuler encore plus le développement économique du pays à une échelle mondiale. Parler de rêve éveillé serait un euphémisme!

6. Le rêve singapourien

Dans le monde effervescent de la fiscalité, la cité-état de Singapour s’est fait une place à part, son mantra étant des taux d’imposition sur le revenu et les entreprises qui pourraient vous faire cligner des yeux – ils sont à peu près à moitié de ceux arborés par le “land of the free”, les États-Unis! Des chiffres à donner le vertige et qui ont fait de Singapour une terre d’opportunité, un aimant à entreprises étrangères. On y vient pour les affaires, mais aussi pour la promesse d’un boom économique, propulsé par l’afflux constant d’investissements internationaux.

C’est une recette qui prend ses racines dans les années groovy des sixties. À une époque où le reste de la planète joue la carte de l’austérité, avec des taux d’imposition qui grimpent en flèche, Lee Kuan Yew, le premier Ministre singapourien de l’époque, fait un pari audacieux : maintenir des taxes basses pour rendre son pays irrésistible aux yeux des investisseurs. Et spoiler alert : ça a marché. L’économie de Singapour a décollé comme une fusée, se faisant un nom sur l’échiquier économique mondial.

Le gouvernement singapourien a ensuite inventé un autre ingrédient magique pour sa potion économique : le Central Provident Fund (CPF) créé en 1955, encore à l’époque où l’ombre du colonisateur britannique planait sur la cité-État. Il a alors été demandé aux habitants de mettre de côté une partie de leurs revenus et de les verser dans ce fameux compte CPF, ce dernier grossissant à mesure qu’augmentaient les salaires. Chaque travailleur, pour jouir de son statut, devait et doit toujours posséder son compte CPF, ou la sécurité financière à long terme n’est qu’une promesse en l’air. Les employeurs, de leur côté, s’engagent à faire des versements parallèles sur ces comptes, incitant ainsi à l’épargne et garantissant un avenir serein aux singapouriens.

7. USA: une puissance économique colossale

Inutile de tourner autour du pot : l’économie américaine est un véritable titan. Au sommet de la hiérarchie économique mondiale, les États-Unis sont des virtuoses : ils représentent un cinquième du PIB mondial. Qu’on se le dise ! Cette incroyable augmentation du PIB américain par habitant est due à des industries lourdes comme la pharmacie, le pétrole et le gaz. Ajoutez à cela une contribution significative des secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale, et vous comprendrez l’ampleur de la puissance économique que sont les États-Unis.

L’esprit d’entreprise – voilà un mot qui est pratiquement inscrit dans l’ADN américain. Une énergie contagieuse circule dans les veines de la nation. Une ferveur à faire éclore de nouvelles entreprises, à alimenter leur croissance et à faire des actes de foi calculés. Les échecs ? Ce ne sont que des tremplins vers l’apprentissage… et l’occasion de repartir à l’assaut des livres. Aux États-Unis, le virus de l’entrepreneuriat a mordu fort, se propageant dans les universités et les écoles de commerce, où les étudiants rêvent de donner vie à leur entreprise. Les succès retentissants de lieux emblématiques, comme la Silicon Valley, ou d’entreprises prodiges comme Facebook, ne font qu’attiser la flamme de cet esprit d’entreprise.

Parlons maintenant du système financier américain ou, comme j’aime à l’appeler, du meilleur ami de l’entrepreneur. Grâce à une structure de financement par capitaux propres plus astucieuse que celle de leurs homologues européens et à un système bancaire moins centralisé, les grands patrons américains offrent un avantage distinctif à leurs entreprises locales. Si l’on tient compte de l’existence d’anges gardiens financiers, toujours prêts à financer de nouveaux projets commerciaux, on obtient un marché de l’investissement privé en pleine effervescence, qui constitue un catalyseur idéal pour les plans d’expansion des entreprises.

Cerise sur le gâteau, les États-Unis comptent plus de 7 000 petites banques locales, réparties sur l’ensemble du territoire national, toujours prêtes à débloquer des fonds pour de nouvelles entreprises. Ces héros méconnus, profondément enracinés dans leurs communautés locales, sont un stimulant inestimable pour l’esprit d’entreprise local, produisant une activité à l’échelle nationale qui n’a pas de prix.

Un éclairage sur la 8ème merveille : L’Islande

Passez sur le pont, jetez un coup d’œil aux projections du FMI et vous y verrez le vibrant tableau économique de l’Islande! Puisant son énergie dans la force motrice de trois canons économiques, à savoir le tourisme, les exportations et les investissements, l’économie ce pays du grand Nord semble promis à un avenir rayonnant.

Allez, prenez votre veste ! On va faire un saut rapide dans le vif du sujet. Ouvrez les yeux, voici l’économie islandaise, une machine bien huilée qui ne cesse de fonctionner grâce à trois piliers solides : la production d’aluminium (aussi froid que le cœur d’un sommet islandais), la pêche (sentant la brise marine fraîche) et bien sûr, le tourisme (bienvenue à tous nos globe-trotters !).

Côté export, l’Islande nage comme un poisson dans l’eau. Les doigts dans le nez, elle fait voguer ses produits de la pêche et son fer de qualité supérieure à travers les océans. Quant au tourisme, il ne se contente pas d’être un simple visiteur occasionnel. Non, non, non… Il a carrément élu domicile au sommet du podium des exportations de services du pays. Belle réussite, pas vrai ?

Tentez d’apprivoiser la bête économique énergique de l’ Australie!

Mettez le cap sur l’Australie, un terrain fertile où l’économie bouillonne sans relâche, portée par l’opulence inouïe de ses ressources naturelles. Voilà une terre où la manne des matières premières ne cesse de croître, appuyée par l’escalade significative des prix mondiaux.

L’Australie, ce titan des carrières minières, règne en maître sur l’échiquier mondial en ce qui concerne la production de fer, de bauxite et d’opale. Cerise sur le gâteau, elle revendique fièrement sa deuxième place dans la production de métaux précieux : or, manganèse et plomb. Au cœur de cette ruée vers la richesse, ce pays grouille de trésors tels que le zinc, le cobalt, l’uranium, le gaz naturel et le charbon, et bien d’autres éléments précieux qu’il détient à profusion.

Attachez vos ceintures, nous plongeons encore plus loin! Grâce à sa localisation géographique idyllique, à un jet de pierre des marchés asiatiques qui ne connaissent aucun repos, l’économie australienne jouit d’un flux indéfectible d’exportations de ses ressources naturelles gargantuesques. Et ce n’est pas tout! L’industrie minière locale foisonne de possibilités d’emplois pour les résidents australiens, quel que soit leur niveau de compétence, et offre des salaires on ne peut plus séduisants.

Le Danemark : N°10 sur notre liste

Bien sûr, le Danemark possède un lot de ressources naturelles, du pétrole et du gaz qui coule dans ses eaux, en mer du Nord. Néanmoins, quand on parle de son économie, ce sont ses habitants qui en sont le véritable moteur. Drôlement impressionnant, n’est-ce pas ?

Ceci dit, le Danemark n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de sortir sa panoplie de produits industrialisés et manufacturés, avec en tête de liste ces belles machines et instruments techniques, sans oublier ces produits chimiques qui nous sauvent la vie au bistouri ou avec une pilule. Au rayon des biens de consommation durables, leur mobilier tient le haut de l’affiche, sans omettre leurs mets exquis, comme les produits laitiers, les viandes, les poissons et certains céréales. Ainsi, il semblerait que les Danois préfèrent envoyer plutôt qu’accueillir des marchandises. Eh oui, le Danemark exporte plus qu’il n’importe !

Mais, attendez une seconde, le Danemark brille aussi de mille feux dans le champ des industries de la logistique, du transport maritime et de l’énergie. Tenez-vous bien, il exporte également plus d’énergie qu’il n’en importe, ce qui a le don de déséquilibrer un peu la balance.

Que serait un pays sans une bonne politique du travail, n’est-ce pas ? Au Danemark, on a misé sur la concertation. Les employeurs, les syndicats et le gouvernement se sont serré la main, c’est du ‘’donnant-donnant’’, où chaque côté comprend les besoins de l’autre. C’est plutôt malin, parce que même si des problèmes surgissent, ils sont généralement disposés de telle manière que leur impact sur l’économie est minime. Astucieux, n’est-ce pas?

En tant que nation, le Danemark mène une politique sociale qui favorise la reconversion professionnelle et offre une main-d’œuvre plus flexible. Il ne s’arrête pas là. Il a également adopté une approche de santé proactive et préventive, avec un système de santé national qui allège la facture des soins de santé. Et ne parlons même pas de sa politique environnementale robuste. En gros, il traite les problèmes avant qu’ils ne deviennent trop graves et coûteux à régler. Plutôt prévoyant, n’est-ce pas ?

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