Quand la Covid-19 vous donne des frissons et que l’Ukraine croule sous le poids de la guerre, on pourrait se demander ce que tout ce chambardement fait au portefeuille mondial, n’est-ce pas ? Le blé ici bas et le fric là-haut se sont éparpillés comme des cartes jetées au vent. Alors, qui tire son épingle du jeu économiquement parlant dans ce grand concert des nations ? Vous vous demandez quels sont les pays les plus fortunés en 2023, ceux qui pèsent lourds dans la balance du PIB? Bon, accrochez-vous à votre chapeau, on va faire un tour d’horizon, vous allez y voir plus clair!
1. Luxembourg, si petit et pourtant si grand
Imaginez un paysage luxuriant, niché en plein cœur de l’Europe, foisonnant de prospérité économique – oui, vous avez vu juste, il s’agit bien du Luxembourg. Dynamique, ce pays tire sa fortune des multiples secteurs qui y cohabitent. De la finance aux aciers robustes de son industrie, en passant par un fascinant réseau de télécommunications ultra développé, sans oublier, bien sûr, son notoriété croissante en tant que capitale touristique luisante.
Bien, prenez une profonde inspiration, parce que ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. A peine plus grand qu’un confetti sur une carte du monde avec sa petite population d’à peine 600 000 habitants, le Luxembourg abrite néanmoins une incroyable concentration de 9 000 sociétés “holding”, et ce n’est pas tout ! Il sert également de domicile à la Banque européenne d’investissement. Ce minuscule speck d’Europe est un véritable aimant pour les entreprises de tous horizons, cherchant à déployer leurs ailes dans notre vieux continent.
On se gratte la tête, demandant pourquoi un tel attrait ? Eh bien, cher lecteur, laissez-moi vous expliquer. Le Luxembourg a un atout majeur dans sa manche : une fiscalité particulièrement séduisante. Cela crée un véritable paradis économique où les entreprises peuvent réaliser des économies majeures. Résultat ? Ils ont de la marge pour gâter leurs clients avec des répercussions positives. Alors, qui dit que la taille compte ?
2. La Fabuleuse Émeraude Verte, l’Irlande
En pole position, mais seconde au palmarès mondial de la richesse, l’Irlande rayonne et enchante les érudits de l’économie par sa puissance et sa vitalité. Imprimant son empreinte sur la carte du monde, elle se nourrit et prospère grâce à un mélange éclectique et harmonieux de domaines d’expertise. On y dénombre entre autres, l’agriculture qui lui sert de colonne vertébrale, le textile et l’alimentation qui constituent le cœur battant de son économie, sans oublier l’indispensable technologie de l’information, l’ingénierie mécanique, ingénieuse et innovante, et la production de médicaments qui sont autant de joyaux dans sa couronne.
Son chevalier en armure brillante, son complice dans la cour des grands, n’est autre que le Royaume-Uni, son principal allié commercial. Ensemble, ils tracent une voie prospère et transformationnelle dans le panorama économique mondial, faisant preuve d’une solidarité et d’une dynamique commerciale sans égale.
3. Le pays du fjord et de la mer du Nord : La Norvège
Avec la frénésie de l’or noir qui s’est emparée de ses vastes côtes, la Norvège a vu le pétrole et le gaz naturel embrasser leur bal masqué économique, représentant près d’un tiers de son PIB! Mais ne vous y trompez pas, cette nation nordique n’est pas que du pétrole. Hum, non monsieur! Du fer au magnésium, du titane à l’aluminium, elle joue aussi dans la cour des grands quand il est question d’exportation de minerais.
Il faut dire, au fil des dernières décennies, l’économie norvégienne s’est muée comme un papillon sortant de sa chrysalide, passant de la froide austérité de la pêche à l’industrie pétrolière glamour et lucrative. Quelle transformation, dites-moi!
Mais ne vous fiez pas au sourire tranquille et paisible de ce pays des fjords et des aurores boréales. Derrière ses montagnes enneigées et sa nature généreuse, la Norvège nous cache une puissance pétrolière insoupçonnée. Eh oui, on se retrouve chez le douzième plus grand producteur de pétrole au monde, glissant sans effort particulier la cinquième place en tant qu’exportateur d’or noir et la troisième chaise pour l’exportation de gaz! Tout bonnement hallucinant, comment ce petit pays du Nord a réussi à surpasser ces géants en production de pétrole par tête de pipe.
Il ne faut pas s’étonner si l’industrie pétrolière a pris une place si importante, un rôle de reine du bal dans l’économie norvégienne. Elle a créé une pluie de nouveaux emplois, transformant la carte économique de la pêche vers le pétrole. Grâce à cette pluie d’or noir, la Norvège a su se transformer, passant d’un paysage économique coloré par les filets de pêche à un tableau vibrante d’une économie basée sur l’exploitation de l’or noir, générant des milliards d’euros. Ainsi vont les caprices de l’économie!
4. Splendeur Démesurée du Pays des Montres et du Chocolat: La Suisse
Qui pourrait bien contester la renommée inébranlable de la Suisse? Ce petit coin de paradis niché au cœur de l’Europe, reconnu mondiallement pour son ingéniosité en concevant des biens si luxueux que les amateurs ne résistent pas à l’envie d’ouvrir grand leurs porte-monnaie. Oui, oui, vous l’avez deviné! On parle ici des divines friandises chocolatées et des montres de haute facture. Les produits estampillés “Made in Switzerland” sont souvent synonymes de qualité supérieure, et, croyez-moi, ça fait toute la différence.
Ah, ici, on ne rigole pas avec la qualité! Ça, les magnats helvétiques l’ont bien compris, leur devise — qualité avant coût — leur a ouvert les portes du succès. Bonjour la richesse, au revoir les soucis, avec un flot de capitaux arrivant de tous points cardinaux se dirigeant droit dans les coffres suisses. Et que dire des fruits savoureux de ce remarquable essor économique? De la création d’emplois en abondance pour le peuple helvétique à un afflux d’investisseurs étrangers, la listes des bienfaits de cette philosophie est aussi longue qu’une journée d’été.
Ce n’est pas tout ! La Suisse, ce cocon accueillant au cœur de l’Europe, ne se contente plus d’embaucher en local, mais explore également les cieux internationaux pour recruter ses talents. Les géants industriels helvétiques tels que Nestlé, Rolex, Roche, Novartis et Glencore ne se limitent plus aux perles helvétiques, mais sélectionnent les crèmes de la crème à travers le monde entier. Ces protagonistes, parmi d’autres, ajoutent chacun à leur façon une touche éclatante à ce tableau époustouflant, et continuent à nourrir et à enrichir l’héritage helvétique en offrant des produits de qualité hors pair.
5. Qatar
Comme une étoile filante traçant une voie bien définie dans le ciel nocturne, ou mieux encore, un faucon souverain rasant les sommets des dunes, s’élève l’économie du Qatar. D’une grande ouverture, cette dernière fleurit dans le désert, affirmant sa richesse majestueuse dans l’univers du Moyen-Orient. Les Qataris, oh oui, ces chanceux, se voient gratifiés parmi l’un des revenus mensuels nets les plus hauts sur le plan mondial, pendant que l’État tient entre ses mains des joyaux mondiaux, allant de l’Empire State Building à New York jusqu’au club de football Paris Saint-Germain en France.
À travers les lunettes du temps, on peut observer comment la demande rugissante en pétrole et en gaz naturel a alimenté la flamme de l’économie du Qatar, en la transformant en l’une des plus stables du Moyen-Orient. Mais n’oublions pas, la possession de réserves pétrolières et gazières ne garantit pas à elle seule une pluie de prospérité économique, en témoigne la situation au Venezuela.
Le Qatar, ayant pleinement conscience de l’inconstance des revenus pétroliers, a adopté une stratégie financière futée. Il a opté pour une épargne systématique et des investissements judicieux, planant vers un horizon économique plus fort et moins dépendant du pétrole à long terme. C’est ainsi qu’en 2005, comme un tour de magie réussi, le gouvernement a sorti de son chapeau le Qatar Investment Authority, un fonds souverain destiné à investir les revenus pétroliers pour diversifier et amplifier les actifs mondiaux de l’économie qatarie.
En 2022, le fonds souverain du Qatar était évalué à 360 milliards de dollars, et ses tentacules d’investissements s’étendent aux quatre coins de la planète, notamment dans l’immobilier, les entreprises publiques et les devises. Ce géant financier assure alors une diversification plus significative tout en stimulant le développement économique du pays à l’échelle mondiale.
6. Singapour: L’île au climat fiscal très “zen”
Mettez-vous ceci dans la tête: Singapour, cette petite perle asiatique érigée en ville-état, en fait voir de toutes les couleurs, et pas qu’en termes de buildings éclairés! Il faut dire que leur tactique en matière d’imposition sur le revenu et les sociétés est tout à fait séduisante : imaginez, c’est presque moitié moins qu’aux States, cette grande nation pourtant reconnue pour son système fiscal plutôt cool. Cette politique fiscale incitative a réussi à attirer en masse les entreprises étrangères à Singapour, dynamisant ainsi les investissements étrangers et boostant l’économie locale. Un plan d’action à saluer!
Répondez à ceci: Vous souvenez-vous de la période des années pétillantes 60? Et bien, à cette époque-là, alors que la plupart des pays mettaient leurs poings sur les taux d’imposition, Lee Kuan Yew, ce génie visionnaire, a choisi de faire cavalier seul et a gardé les taux d’imposition bas à Singapour pour saigner les investisseurs internationaux. Résultat? Un élan économique à couper le souffle ! Cette astuce a fait plus que des merveilles, propulsant l’économie de Singapour à de nouveaux sommets. Peut-être que certains big wigs devraient en prendre une petite page, n’est-ce pas?
Pour couronner le tout, Ils ont également pensé à leur peuple, sous l’égide du gouvernement colonial britannique, la mise en place en 1955 d’un dispositif ingénieux: le Central Provident Fund (CPF). Une partie du salaire des Singapouriens est versée sur leur compte CPF au fur et à mesure que leurs revenus grimpaient. Chaque employé se voit donc obligé d’avoir un compte CPF dans lequel l’employeur contribue également. Comment ça comme tirer le meilleur parti du système? En stimulant l’épargne et en assurant une sécurité financière à long terme pour la main-d’œuvre singapourienne. Apprécions cette effort!
Salsa économica: l’incroyable tour de force des USA !
Allez, on embarque pour un voyage sidérant au sein du titan économique américain ! Imaginez un colosse, juché fièrement au sommet du monde, captivant à lui seul un cinquième du PIB global. Eh bien, c’est là où se trouve l’économie des États-Unis. On pourrait croire que c’est uniquement grâce à la force brute de sa population, mais détrompez-vous. Ces chiffres ahurissants sont principalement alimentés par des secteurs industriels clés qui mettent du beurre dans les épinards, comme les industries pharmaceutiques, pétrolières et gazières. Ces trois-là sont une véritable poule aux œufs d’or, pesant à elles seules sur plus des trois quarts de l’échelle. Et si on y ajoute une bonne dose des secteurs automobile et aéronautique, qui représentent près de 20 % de l’ensemble, eh bien, on commence à comprendre comment cette fabuleuse machine économique américaine tourne à plein régime. Y’a un truc dans l’air aux États-Unis, une sorte de dynamisme intrépide, une pulsation vitale qui marque vraiment le pays du sceau de la culture entrepreneuriale. Cette veine innovante, cette soif incessante d’essayer de nouvelles choses, de faire grandir des idées, de prendre le taureau par les cornes et d’accepter le risque, sont des choses omniprésentes au pays de l’oncle Sam. L’échec ? Juste une autre occasion d’apprendre et de revenir plus fort. On y attrape le virus entrepreneurial à la manière d’un rire contagieux, ainsi les étudiants des écoles de commerce et des collèges rêvent-ils de façonner leur propre entreprise. Le succès foudroyant de certains lieux emblématiques tels que la Silicon Valley ou de géants comme Facebook n’est qu’un coup de boost qui ajoute du piquant au mélange entrepreneurial. Le système financier américain s’époumone à bâtir des passerelles vers l’entrepreneuriat. Son aiguillon est une structure de financement par capitaux propres plutôt bien graissée, comparativement à ses homologues européens, et un système bancaire moins rigide. Ajoutez à cela des anges financiers, toujours prêts à mettre la main à la patte pour soutenir les projets naissants. Ajoutez un marché privé d’investissement vibrant qui stimule le financement des plans de croissance des entreprises. Et, cerise sur le gâteau, le pays abrite plus de 7 000 petites banques locales, disséminées partout sur son territoire, toujours prêtes à lancer leurs filets financiers pour soutenir de nouveaux acteurs économiques. Ces pimpantes petites banques, véritables piliers de leurs communautés locales, insufflent un vent entrepreneurial qui roule sa bosse, fournissant un carburant précieux à toute l’économie nationale. So, are you ready for the American dream?
8. L’élégante Islande
En se basant sur les données solides comme le roc du FMI, on peut capter à quel point la croissance économique édifiante de l’Islande est propulsée par plusieurs moteurs puissants : le dynamisme du tourisme, la force des exportations et le poids des investissements. Point important, les prédictions du FMI éclairent une expansion en continu du secteur touristique sur ces terres où les glaciers rencontrent les geysers.
Dans l’île du Grand Nord, l’économie est un bateau guidé par trois marins de haute mer : la production d’aluminium, toujours en ébullition, le secteur de la pêche, indispensable à la vie locale, et puis le tourisme, rayon solaire qui blanchit les sommets enneigés de l’Islande. Quand on parle d’exportations, il faut évoquer les produits issus de la pêche, mais aussi le fer, ce bâtisseur de civilisations. Cependant, ces dernières années le tableau a vu l’apparition d’un nouvel acteur de poids : les services touristiques. Ils se sont tranquillement, mais sûrement, hissés à un rang prépondérant dans les exportations de services du pays.
Un aperçu du puissant moteur économique australien
L’Australie est comme un puissant moteur suralimenté qui ne cesse de gagner en vitesse sur l’autoroute économique, grâce à l’abondance de ses précieuses ressources naturelles. Le phénomène est amplifié par les vents favorables des marchés des matières premières, qui sont à la hausse, rendant le pays infiniment plus prolifique.
Atteignant des sommets inégalés sur l’échiquier de la production minière mondiale, l’Australie est comme une reine indétrônable, dominant les terrains de l’exploitation de minerais tels que le fer, la bauxite et l’opale. Ce n’est pas tout! Elle peut se vanter d’être vice-championne du monde dans le combat royal pour les métaux précieux, avec des médailles en or… littéralement, et en manganèse et plomb aussi. Au cœur de ce tourbillon économique, le sol australien regorge également de trésors cachés, comme le zinc, le cobalt, l’uranium, le gaz naturel et le charbon, pour n’en nommer que quelques-uns parmi les nombreux joyaux naturels du pays.
Et ce n’est pas tout! La position géographique stratégique de l’Australie, voisine des marchés asiatiques en plein essor, donne à son économie une porte d’exportation grand ouverte pour ses ressources naturelles pléthoriques. Ajoutez à cela une industrie minière locale florissante qui ouvre un éventail d’opportunités d’emploi attractives pour les habitants, quels que soient leurs niveaux de compétence, et vous avez une recette alléchante pour l’épanouissement économique.
10. Au cœur de la machine danoise
C’est une évidence, le véritable moteur du Danemark n’est pas un geyser de pétrole ou un gisement de gaz en plein milieu de la mer du Nord, même si on ne cracherait pas sur quelques barils. Non, le véritable jackpot, c’est nous ! Nous, les citoyens, fiers et sémillants, qui faisons tourner la grosse machine danoise jour après jour.
Et qu’est-ce qu’on fabrique, qu’est-ce qu’on exporte, dans cette fameuse machine ? Eh bien, jette un œil à cette panoplie impressionnante de produits industriels et manufacturés. Des machines super techniques, des trucs de malade ! On a aussi des potions magiques, ou plutôt des produits chimiques bien corsés, utilisés dans les labos pharmaceutiques. Et puis, on a le chic pour le design, t’as sûrement un de nos chics meubles chez toi. Quant à notre agriculture, on est pas en reste avec nos produits laitiers, notre viande, notre poisson et nos grains. Bref, on produit tellement de marchandises que même les importations n’arrivent pas à la cheville de nos exports.
On doit aussi te parler de nos spécialités : c’est qu’on n’est pas que des vikings ici. On est aussi connus pour nos industries de la logistique, notre savoir-faire dans le transport maritime et notre maîtrise de l’énergie. Bon, OK, on produit plus d’énergie qu’on n’en importe, et c’est pas forcément une bonne nouvelle…
Mais l’économie danoise, c’est pas que des chiffres. On a aussi compris que pour une économie qui tourne comme une horloge, il fallait une politique du travail bien huilée. Alors on se serre les coudes, employeurs, syndicats et gouvernement. On râle parfois, mais on sait aussi s’écouter et s’accorder pour limiter l’ impact sur l’économie du pays.
Et dans la vie, on fait pas que travailler ! Au Danemark, on a une palette de services sociaux pour rendre la vie plus belle. Des politiques actives en matière de santé, une assurance maladie qui ne creuse pas trop le porte-feuille, une politique environnementale que beaucoup nous envient… Bref, on aime les problèmes résolus avant qu’ils ne nous ruinent !