En 2024, la taxe foncière sur les propriétés va connaître une augmentation significative de 3,9%, une conséquence directe de la hausse de l’inflation. Cette augmentation, qui suit une tendance à la hausse depuis plusieurs années, impactera les contribuables à travers la France.
Inflation et réévaluation cadastrale
L’Insee a confirmé une augmentation de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) de 3,9% en novembre, chiffre utilisé pour la revalorisation des valeurs cadastrales. Cette augmentation affectera directement le montant de la taxe foncière payée par les propriétaires en 2024.
Calcul de la taxe foncière
La taxe foncière est calculée sur la base de la valeur cadastrale d’un bien immobilier, à laquelle sont appliqués différents taux d’imposition, y compris ceux de la commune et de l’intercommunalité. Il existe cependant des exonérations ou réductions selon certains critères comme les revenus ou l’âge du contribuable.
Pression fiscale sur les propriétaires
L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) exprime son mécontentement face à cette hausse, ressentie comme une pression fiscale disproportionnée sur les propriétaires, notamment depuis la suppression de la taxe d’habitation.
Exemple de Paris : une hausse spectaculaire
En 2023, Paris a connu une augmentation spectaculaire de la taxe foncière de 59%, due à la fois à la hausse des bases cadastrales et à l’augmentation des taux de taxe foncière par la municipalité. D’autres villes comme Meudon, Grenoble et Bobigny ont également connu des hausses significatives.
Perspectives pour les contribuables
Les contribuables sauront précisément l’augmentation de leur taxe foncière pour 2024 le 15 avril, date limite du vote des taux de fiscalité locale. Bien que les communes aient la possibilité de réduire leurs taux pour compenser la hausse des valeurs cadastrales, cette pratique reste rare.