L’Aberration Russe: La livraison des engins nucléaires au Bélarus
À l’aube d’une nouvelle époque technologique, notre regard est porté vers un spectacle horrifiant : la Russie inonde désormais le Bélarus avec des armes nucléaires, une manœuvre insidieuse en plein contre-offensive ukrainienne. Comme un héraut d’apocalypse, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a proclamé ce mercredi cette macabre nouvelle.
Ces ogives nucléaires tactiques marquent une première depuis le début de l’invasion russo-ukrainienne l’année dernière. Leur arrivée, une semaine après le début d’une vaste contre-offensive ukrainienne contre la Russie, semble orchestrée pour instiller une terreur réfrigérante. Loukachenko prétend que ces armes serviront uniquement de dissuasion.
“Nous avons des missiles et des bombes que nous avons reçus de la Russie,” déclare avec fierté Loukachenko à la presse étatique russo-biélorusse. “Les bombes sont trois fois plus puissantes que celles [larguées sur] Hiroshima et Nagasaki.” Un bluff ou une terrible réalité, l’effet reste le même : la peur s’installe.
❗️Minsk recevra des armes nucléaires tactiques de la Fédération de Russie dans quelques jours, tout est prêt pour son adoption.
C'est ce qu'a déclaré le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko. pic.twitter.com/BxuF40rQtk
— Brainless Partisans 🏴☠️☢️☣️🪆 (@BPartisans) June 13, 2023
Sous le joug nucléaire : Le Bélarus, cible ou complice ?
Nous voilà face à une vérité troublante : Le Bélarus, partageant ses frontières avec trois pays de l’OTAN – la Lituanie, la Lettonie et la Pologne – s’est aligné sans équivoque avec la Russie dans le conflit ukrainien. Loukachenko a autorisé les forces russes à traverser le Bélarus pour encercler plus efficacement l’Ukraine, sans pour autant déployer ses propres troupes dans le conflit.
Ces armes nucléaires tactiques, destinées à détruire les troupes et les armes ennemies sur le champ de bataille, ont une portée relativement courte et un rendement bien inférieur à celui des ogives nucléaires équipées de missiles balistiques intercontinentaux capables de raser des villes entières.
Mais pour Loukachenko, ces détails importent peu. “Dieu nous préserve de devoir utiliser ces armes aujourd’hui, mais il n’y aurait aucune hésitation si nous faisons face à une agression,” clame-t-il, brandissant ces instruments de mort comme une épée de Damoclès sur la tête du monde.