L’économie mondiale est en tumulte. Et au milieu de cette confusion, le prix du pétrole monte en flèche.
Les jeux de pouvoir de l’Arabie saoudite
Le jeudi 8 juin, le marché a été témoin d’une résurgence du pétrole. Et ce n’est pas seulement un petit bond, c’est une véritable envolée ! Pourquoi ? La raison est simple : l’Arabie saoudite a décidé de couper l’approvisionnement et la Réserve fédérale américaine pourrait faire une pause dans la hausse des taux d’intérêt. Vous voyez, ce sont toujours les mêmes qui contrôlent le jeu.
L’Arabie saoudite, le pays de l’or noir, a décidé lors d’une réunion de l’OPEP+ de réduire sa production de pétrole brut d’un million de barils par jour en juillet. Pourquoi ? Pour freiner l’offre jusqu’en 2024 et booster les prix qui fléchissent. Les faucons du pétrole à la recherche de profits font fi des inquiétudes liées à la faiblesse de la demande et au ralentissement économique mondial.
Le Brent, l’étalon du marché pétrolier, a augmenté de 25 cents, soit 0,3 %, pour atteindre 77,20 dollars le baril. Pendant ce temps, le pétrole brut de l’Ouest du Texas a gagné 20 cents, soit 0,3 %, pour atteindre 72,73 dollars.
OPEC extended cuts into 2024 and Saudi added 1M bpd cut in July. The West says OPEC manipulates oil prices impacting the global economy. OPEC knows the West's money-printing has driven inflation and they must increase oils purchasing power. #Oil prices and #Gold will be… pic.twitter.com/tCjnsQo23b
— Mario Stifano (@Mario_Stifano) June 4, 2023
Le rôle ambigu de la Réserve fédérale américaine
Pendant que les faucons du pétrole célèbrent leur victoire, l’attention se tourne maintenant vers la prochaine action que la Réserve fédérale américaine va entreprendre. Le consensus grandissant est que la banque centrale va s’abstenir de relever les taux, ce qui pourrait augmenter encore plus les prix du pétrole avant même que l’offre en baisse ne commence à vider les stocks mondiaux de pétrole.
Toutefois, une hausse surprise des taux au Canada a rappelé aux investisseurs pour la deuxième fois de la semaine – après le resserrement de la politique monétaire de la banque centrale australienne – que la vague de hausse des taux d’intérêt mondiaux n’est pas encore terminée.
Malgré tout, le dollar américain a été légèrement plus faible jeudi, rendant le pétrole moins cher pour les acheteurs détenant d’autres devises. Et vous savez quoi ? Les deux références pétrolières ont clôturé en hausse d’environ 1 % mercredi, soutenues par le plan saoudien.
Alors oui, le pétrole se bat pour se remettre sur pied. Mais c’est une lutte. Une lutte contre un système corrompu et contrôlé par quelques-uns. Une lutte pour un marché vraiment libre. Une lutte pour une économie décentralisée. Une lutte pour la liberté. Et c’est une lutte que nous devons gagner. Pour nous, et pour les générations futures.