Dans une affaire d’escroquerie sophistiquée, un détenu a réussi à orchestrer un réseau criminel depuis sa cellule de prison, causant un préjudice d’environ 600 000 euros à une soixantaine de victimes. Cette affaire met en lumière les défis sécuritaires des établissements pénitentiaires et la sophistication des techniques d’escroquerie.
Le déroulement de l’affaire
Débutée à l’été 2022 suite à une plainte, l’enquête a révélé une vaste escroquerie impliquant l’usage frauduleux de cartes SIM. Les criminels utilisaient la technique du «sim swapping» pour détourner des lignes téléphoniques et effectuer des opérations bancaires frauduleuses.
Les enquêtes et les interpellations
Menée par la Section de recherches de Versailles et la Brigade des fraudes aux moyens de paiement de la Police judiciaire de Paris, l’enquête a conduit à l’interpellation de plusieurs suspects. Les investigations ont révélé que l’un des malfaiteurs gérait le réseau depuis sa prison.
Les complices et leurs méthodes
Les complices du détenu, dont certains avec des antécédents judiciaires, utilisaient les cartes SIM usurpées pour commander des articles de luxe et les livrer à des adresses fictives. Plusieurs interpellations ont eu lieu en décembre, et des biens de valeur ont été saisis lors des perquisitions.
Les mises en examen
Trois suspects ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Parmi eux, une femme des Hauts-de-Seine, une autre de Seine-Saint-Denis, et un homme du Val-de-Marne. Deux d’entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire, tandis que le troisième a été incarcéré.