L’été est souvent synonyme de vacances, de détente, mais aussi de travaux pour bon nombre de Français. C’est le moment idéal pour s’atteler à l’amélioration de son habitat, que ce soit pour des raisons esthétiques, de confort ou d’économie d’énergie.
Toutefois, face à la hausse des prix des matériaux de construction, notamment en raison de la guerre en Ukraine, beaucoup hésitent à se lancer dans de grands chantiers. Heureusement, une aide méconnue est à la disposition de tous, quels que soient leurs revenus : le prêt à l’amélioration de l’habitat.
Un prêt avantageux pour des travaux éco-responsables
Avec les préoccupations grandissantes liées au réchauffement climatique et à l’inflation, l’isolation thermique est devenue une priorité pour de nombreux ménages. Elle permet non seulement de réduire son empreinte carbone, mais aussi de réaliser des économies sur les charges de chauffage ou de climatisation. Cependant, malgré les différentes aides publiques disponibles, comme “ma Prime Rénov‘”, une aide demeure largement sous-exploitée : le prêt à l’amélioration de l’habitat.
Qu’est-ce que le prêt à l’amélioration de l’habitat ?
Ce prêt, proposé par la Caf, est destiné aux propriétaires comme aux locataires souhaitant réaliser des travaux d’isolation thermique. Il présente un taux exceptionnel de 1% et peut couvrir jusqu’à 80% du montant total des dépenses, dans une limite de 1 067,14 euros. Pour en bénéficier, il suffit de fournir à la Caf les devis détaillés des matériaux utilisés ou de l’entreprise en charge des travaux.
Comment en bénéficier ?
La procédure est simple. Il faut remplir un formulaire de demande sur le site de la Caf et fournir les autorisations nécessaires pour la réalisation des travaux, qu’il s’agisse d’une autorisation de la mairie, du syndic ou du propriétaire. Toutefois, il est important de noter que le fonds alloué à ce type de prêt n’étant pas illimité, il peut y avoir une liste d’attente.
Un prêt méconnu mais accessible à tous
Ce qui rend ce prêt particulièrement intéressant, c’est qu’il est accessible à tous, sans condition de revenus. De plus, avec une durée de remboursement maximale de trois ans, il offre une flexibilité appréciable.
