Voici un scoop qui bouscule : Saviez-vous que l’inflation se joue de nos jeunes et futurs diplômés ? Vous n’allez pas en croire vos yeux, mais l’association Cop1 – notre ange gardien contre le spectre de la précarité étudiante – vient de nous livrer quelques chiffres plutôt dressant un tableau assez sombre. En effet, accrochez-vous, un étudiant sur deux a affirmé pécher dans son panier de produits alimentaires ou parfois sauter carrément quelques repas, tout ceci à cause d’un porte-monnaie qui crie famine. Les secousses de l’envolée des niveaux de l’inflation en France n’ont pas épargné notre jeunesse en quête de savoir !
Ne nous voilons pas face à la réalité, ces problèmes ne sont pas réservés uniquement à nos étudiants. Au contraire, ces jeunes académiciens semblent être plus affectés que le reste de la population par cette flambée des prix. Selon une enquête menée à bras le corps par l’association Cop1 avec l’aide de l’institut Ifop, 46% des étudiants ont déjà joué les fantômes devant un repas, remercions l’inflation ! Le président de l’association Cop1 n’a pas manqué de lancer l’alerte sur Franceinfo: pour lui, on touche le jackpot de la précarité lorsqu’ “une moitié des étudiants souffre d’une manière ou d’une autre”. Rien que ça ! Cette proportion est par ailleurs deux fois plus élevée que celle observée dans l’ensemble de la population française.
Face à ces statistiques alarmantes, nos étudiants ne restent pas les bras croisés ! Ils adoptent des astuces afin d’alléger leurs dépenses. Par exemple, sept étudiants sur dix se sont maintenant tournés vers les rayons des supermarchés hard discount comme Lidl ou Aldi. Pas mal comme trouvaille, non ? Trois quarts des étudiants ont aussi décidé de faire consciencieusement des choix moins onéreux, en privilégiant notamment les marques de distributeurs. Des témoignages comme celui de Benjamin Flohic, rappellent que l’inflation a mis les étudiants en première ligne sur le front de la précarité.
Des étudiantes coincées sans protections périodiques !
Savez-vous que cette restriction budgétaire ne concerne pas uniquement les dépenses alimentaires ? Eh oui, les étudiants doivent aussi affronter cette réalité dans d’autres parties de leur vie. Plus de la moitié ont confirmé avoir dû renoncer à des sorties, des loisirs, ou même à revoir leur shopping de vêtements. Et ben… Selon l’étude, 43% des étudiants avouent aussi devoir faire une croix sur certains produits d’hygiène ou de cosmétiques. Et le plus flagrant, c’est bien que le quart des étudiantes manquent de protections périodiques, malgré les distributions gratuites qui ont lieu dans les universités.
En parlant de logement, une fois que les 25% d’étudiants interrogés ont réglé leurs loyers et charges, le solde de leur compte bancaire a du mal à dépasser les 50 euros. Comme si ce n’était pas suffisant, 29% confessent avoir des difficultés à régler leurs factures à temps. Pour couronner le tout, presque deux étudiants sur cinq ont dû se résigner à ne pas chauffer leur habitation à cause de la hausse du coût d’électricité et du gaz. Aux grands maux, les grands remèdes !
Heureusement qu’on a l’association Cop1 qui fait un boulot remarquable, présente dans une dizaine de villes, venant en aide à quelque 13000 étudiants. Bien qu’il y ait eu une hausse moyenne de 37 euros par mois des bourses étudiantes avec 35,000 nouveaux bénéficiaires enregistrés, Benjamin Flohic argue que ce n’est pas assez et préconise l’instauration d’une politique plus robuste en ce qui concerne les bourses et les logements. Donc, pour lui, le gouvernement ne doit pas seulement se contenter d’affirmer qu’il « aide les associations ». A bon entendeur, salut !