Article écrit par Chanelle
9 Oct 2022 @ 12:26pm
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SOMMAIRE

Dans le sillage du MEDEF et des grands groupes français (Vivendi, TotalEnergies, Vinci, Areva), les investisseurs français sont toujours plus nombreux à mettre le cap sur l’Afrique. Infrastructures, énergies vertes, eau, agroalimentaire et tech connaissent la croissance la plus élevée au monde.

Pour autant, investir en Afrique n’est pas si facile que cela. Gros rendements certes, mais aussi gros risques. La sécurité des investissements y est précaire et il faut prendre le temps de comprendre le contexte local. Découvrez notre dossier sur les meilleures opportunités du continent.

Pourquoi investir en Afrique ?

Si les investisseurs français sont aussi nombreux à vouloir investir en Afrique, c’est essentiellement pour les raisons suivantes :

  • Les gisements de ressources naturelles à exploiter
  • La main-d’œuvre au rapport qualité-prix proche des pays asiatiques
  • L’émergence d’une classe moyenne et de plusieurs gros marchés intérieurs
  • L’établissement d’un marché unique sur le continent pour les biens et les services
  • La progression du numérique et l’émergence d’un écosystème technologique fort

Il est vrai que l’Afrique cristallise les préjugés en raison de son instabilité politique.

investir en afrique

Quand elle fait l’actualité, c’est souvent pour parler d’insécurité, de conflits ethniques, de corruption ou de situations humanitaires d’urgence.

Il est aussi vrai que plus de 41% de la population du continent vit sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2 $ par jour pour vivre.

12/07/2022 Mais l’Afrique reste une terre d’opportunités, avec une manière très particulière de faire des affaires.

➞ Les ressources naturelles et humaines

L’Afrique offre de très belles opportunités en matière de ressources naturelles.

Le FAO estime que le continent regroupe à lui seul 60 % des terres arables non cultivées dans le monde.

L’essentiel des gisements miniers exploités et non exploités se situent en Afrique subsaharienne : selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), les pays subsahariens abritent 78 % des gisements de diamant, 54 % des réserves mondiales de platine, 40 % de chrome et 28 % de manganèse.

💡Le coût de la main-d’œuvre en Afrique est considérablement faible par rapport aux autres pays.

Selon la Banque mondiale, le continent compte plus 1 milliard d’individus dont la majorité sera représentée par les jeunes de moins de 25 ans en 2050.

Il constitue ainsi le réservoir de la main-d’œuvre mondiale dans les années à venir.

➞ La progression du numérique

Avec 800 millions d’internautes, le numérique prend une place croissante dans les PIB des pays africains.

Le géant du numérique Google est bien conscient de cette situation, ce qui l’a poussé à s’implanter au Kenya.

Il a débarqué avec un fonds de plus de 115 milliards de KSh (shilling kényan), soit près de 1 milliard $.

Google n’est pas le seul, Visa et Microsoft y possèdent aussi des centres baptisés de manière énigmatique unités de recherche.

➞ La zone de libre-échange (ZLEC)

Les projets de zones de libre-échange ne sont pas nouveaux en Afrique.

Il y en a actuellement 8, dont les plus avancées sont :

  • La SADC en Afrique australe : pilotée par l’Afrique du Sud
  • La Communauté d’Afrique centrale : pilotée par le Kenya

Actée en juillet 2021, la ZLEC (ou ZLECAF) a de quoi séduire puisqu’elle pousserait le niveau d’intégration encore plus loin.

En clair, c’est le modèle européen à 27 qui servira d’étalon-maître, avec les traités successifs de Rome et de Maastricht.

Quant aux pays les moins avancés, leur intérêt se situe avant tout sur l’achat de biens à des prix inférieurs à ceux des produits européens, asiatiques et turcs.

Ce projet pourrait être la clé pour un nouveau bond dans l’industrialisation de l’Afrique, financée en priorité par des capitaux européens et chinois.

Dans quel secteur investir en Afrique ?

L’Afrique offre de belles perspectives d’investissement allant de l’agroalimentaire, aux solutions de paiement, en passant par la santé à l’immobilier.

Ces secteurs doivent néanmoins retenir votre attention :

  • Les solutions de paiement
  • L’agroalimentaire
  • Les matières premières
  • Les cryptomonnaies

L’industrie pétrolière

Le pétrole africain représente une matière première stratégique pour la France et d’autres pays comme la Chine et les Etats-Unis.

Selon l’analyse de l’IFP Energies nouvelles, il satisfait environ 30 % des besoins en pétrole de la planète.

💡 En France, il répond à 29 % de la consommation pétrolière totale.

Par rapport aux États du Moyen orient, l’exploitation des gisements d’hydrocarbures ont commencé tardivement en Afrique.

Le Nigéria (seul État de l’Afrique subsaharien membre de l’OPEP avec l’Angola) et les pays de l’Afrique du Nord (Libye, Égypte…) sont les principaux producteurs.

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➞ Les pays où il faut investir

Ce sont essentiellement les « nouveaux » producteurs africains :

  • Le Sénégal : l’exploitation des grandes réserves de gaz au large des côtes
  • Le Kenya : au nord-ouest du pays, dans la région du lac Turkana, ou encore la présence de gaz le long de la frontière avec la Somalie et la Tanzanie
  • La Somalie

La production africaine est estimée à 7,8 millions de barils/jour, ce qui est équivalent à 10 % du total mondial.

Les pays africains sont loin des pays du Moyen-Orient dans le secteur pétrolier, mais ils jouent un rôle clé en tant que fournisseur des États-Unis et de l’Europe.

➞ Pourquoi s’y intéresser ?

Les relations de l’Europe avec l’OPEP et la Russie se tendent : l’UE se tourne en urgence vers le pétrole africain afin de diversifier ses sources d’approvisionnement.

Prenons l’exemple de la production pétrolière du Nigéria : 50 % sont exportés vers les pays européens, tandis que le reste est absorbé par la Chine et les États-Unis.

Le Pétrole profite de la flambée du prix du gaz naturel et du charbon.

Le commerce

L’Union Européenne est le principal partenaire de l’Afrique. Elle représente 29,8 % du commerce total. Cette situation est loin d’être figée car la Chine multiplie les opérations-séduction en Afrique.

C’est surtout le négoce de biens inter-Etats qui cristallise l’attention des investisseurs européens en Afrique.

Il y a ensuite la vente au détail : celle-ci a connu une énorme transformation avec la création de nombreux magasins et centres commerciaux de marques françaises (Carrefour, Super U, Leader Price).

➞ Les filières dans lesquelles il faut investir

En Afrique, les investisseurs français s’intéressent en particulier aux filières suivantes :

  • Les soins de beauté et les accessoires de mode : 90 % représentent des ventes hors ligne contre environ 10 % sur Internet en 2021
  • Les produits de luxe : ils représentaient 5,2 milliards de dollars en 2020
  • La restauration à domicile et les produits de base

Le tourisme

Les pays du littoral africain représentent l’équivalent de 33 milliards € de revenus, avec une croissance annuelle de 8 %.

C’est un marché complexe, où les marges sont très variables selon le segment visé.

➞ Les pays où il faut investir

  • Le Maroc : le pays enregistre environ 12,3 millions d’arrivées par an
  • L’Afrique du Sud: croissance de 13 % des arrivées internationales en 2021 grâce à un nouveau système d’octroi de Visa
  • Le Kenya : 2 millions de touristes annuels, et prévision de 5 millions d’ici 2030

➞ Pourquoi s’y intéresser ?

Avec l’émergence d’une classe moyenne, le tourisme interrégional représente aussi une opportunité d’ici 2025.

L’ouverture de la communauté économique africaine (ZLEC) prévoit de supprimer 90 % des barrières tarifaires applicables sur le prix des billets entre Etats africains.

Le Portugal est un pays plus propice pour effectuer un investissement dans le domaine du tourisme.

L’importation

Ce secteur reste très intéressant en Afrique, dans la mesure où le continent dépend massivement des importations pour les produits de base et les équipements techniques.

investir dans l'importation

La CNUCED estime par exemple que 80 % des produits importés par les Etats africains proviennent des pays extérieurs du continent.

Les principaux partenaires de l’Afrique sont :

  • Les États membres de l’UE : la première place est occupée par la France avec 17,6 % des importations de l’Afrique, suivis ensuite de l’Allemagne avec 15,6 %. En dehors de ces deux locomotives, le Royaume uni, les Pays-Bas, l’Espagne… constituent d’autres partenaires.
  • La Russie : chez qui le Soudan, la Tanzanie, le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Kenya achètent du blé (30 % des importations) et des hydrocarbures (18,3 %)

➞ Quels sont les produits les plus importés en Afrique ?

  • Appareils et engins mécaniques
  • Machines et matériels électriques
  • Véhicules
  • Tracteurs et véhicules terrestres
  • Appareils et les accessoires médicaux
  • Hydrocarbures

L’exploitation de pierres précieuses

Derrière le terme générique « pierres précieuses », il faut en réalité faire la distinction entre plusieurs familles de pierres que l’Afrique exporte :

  • Les cristaux
  • Les pierres industrielles
  • Les pierres de couleur
  • Les pierres semi-précieuses
  • Les différentes familles de Diamants

 ➞ Quelles pierres précieuses sont les plus demandées ?

  • Grenat bleu : une pierre précieuse rare et coûteuse. Son prix par carat atteint 1,2 million € et les principaux gisements se trouvent à Madagascar
  • Grandidierite : une gemme rare dont le prix peut s’élever à 20 000 $ le carat et a été découvert à Madagascar en 1902
  • Padparadscaha : saphir rare qu’on ne trouve qu’à Madagascar et en Tanzanie
  • Musgravite : oxyde d’aluminium dont le carat se négocie à 5000 € en Tanzanie
  • Saphir : une pierre très connue qui est vendue entre 3 500 et 5 200 € par carat pour les pierres moyennes
  • Tanzanite

💡Madagascar et la Tanzanie sont considérés comme l’eldorado pour l’exploitation de pierres précieuses, avec là encore une écrasante majorité d’exploitants français.

➞ Qu’en est-il des diamants ?

Le diamant de type industriel est aujourd’hui un secteur arrivé à maturité en Afrique :

  • La RDC est le second État disposant les plus grandes réserves avec 150 millions de carats après l’Australie
  • Le Botswana suit avec 130 millions de carats
  • L’Afrique du Sud avec 70 millions de carats
  • D’autres pays africains viennent enfin : Sierra Leone, Namibie, Lesotho, Zimbabwe et Ghana.

L’agroalimentaire

La Banque africaine de développement estime que l’agroalimentaire africain représentera 1 000 milliards $ d’ici 2030.

Une énorme manne financière soutenue par la démographie très dynamique en milieu urbain, l’amélioration de la qualité de vie et l’urbanisation croissante.

Le potentiel agricole du continent est réel : il regroupe 60 % des terres arables du monde.

➞ Pourquoi s’y intéresser ?

Le secteur est fortement appuyé par la BAD à travers sa stratégie « Nourrir l’Afrique ».

Grâce à l’initiative « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique » (TTAA), l’institution soutient les investisseurs œuvrant dans la production de maïs, soja et riz.

Les zones de libre-échange facilitent également les échanges entre les pays africains.

Les filières ne manquent pas : cacao, café, noix de cajou, tabac, orange….

D’autant que les industries locales sont encore peu développées. Peu d’Etats africains sont à la fois agricoles et fabricants de produits manufacturés.

Exemple : avec le Ghana, la Côte d’Ivoire et Madagascar, l’Afrique compte pour 70 % de la production de fèves de cacao, mais elle produit moins de 5 % du chocolat vendu dans le monde !

Un marché qui représente pourtant 100 milliards $ d’après l’International Cocoa Organization

La technologie est au service de l’agriculture. Le Cabine Dalberg a enregistré 390 projets numériques visant à rentabiliser le secteur agricole en 2021.

💡Le Rwanda, le Kenya et l’Afrique de l’Est comptent parmi les pays offrant plus d’innovation.

Malgré ses avantages, ce secteur fait face à de nombreux défis. A commencer par la sécurité et à la gestion de l’eau.

Où investir en Afrique : Les 10 investissements à faire dans l’avenir

  • Les Nouvelles technologies
  • Les Énergies renouvelable
  • Le Forex
  • L’Éducation
  • L’Agroalimentaire
  • La Santé
  • Le Marché de l’immobilier
  • Les Solutions de paiement
  • La Cryptomonnaie
  • Les Matières premières

Les nouvelles technologies

En Afrique subsaharienne et maghrébine, les groupes numériques français (Bouygues, Free) et les sociétés françaises de capital-investissement ont la main sur la tech africaine depuis des années.

Pour un investisseur français, c’est donc le secteur le plus sécurisant.

Le numérique réorganise l’informel en Afrique. Les nouvelles technologies sont au service de l’agriculture (les applications prévenant les aléas météorologiques), de la sécurité, de l’éducation, de la santé et du commerce (paiement mobile).

Investir dans la tech africaine offre d’ailleurs d’excellentes perspectives :

D’ici 2035, chaque africain aura accès à internet

L’augmentation exponentielle de l’accès à l’électricité bon marché

L’alphabétisation et le niveau croissant des études supérieures améliorant la capacité des africains à manipuler les nouvelles technologies

L’appui des nouvelles technologies aux grandes exploitations agricoles

➞ Pour quels rendements ?

Au moins 20% annuels via un fonds de capital-investissement, dépendant naturellement du sous-secteur dans lequel le capital est investi.

On observe les meilleurs rendements dans les secteurs suivants :

  • Les services de transfert d’argent (mobile money)
  • L’énergie solaire hors-réseau électrique (connue sous les termes pay as you go, off-grid)
    solar) ;
  • L’éducation (apprentissage en ligne)
  • L’agriculture de précision (ensemble d’outils permettant de limiter les intrants agricoles utilisés sur les grandes parcelles arables)
  • L’e-gouvernance

Comment investir dans les nouvelles technologies en Afrique ?

Le capital-investissement ou private Equity constitue le meilleur moyen d’investir avec des risques limités dans la tech africaine.

Le principe est simple : vous souscrivez au fonds de private equity lorsqu’il annonce une levée de fonds. C’est le fonds qui se charge d’investir au capital de PME africaines œuvrant dans le numérique ou les nouvelles technologies.

Comme son nom l’indique, un fonds de private equity n’est pas coté en Bourse.

Tout le travail des firmes de private equity consiste ainsi à trouver de bonnes startups :

  • Le Nigéria se trouve en tête du classement des startups africaines : l’UE elle-même envisage d’investir 820 millions € dans le numérique nigérian en 2022-2023
  • L’Égypte intègre le TIC dans sa politique à long terme : la contribution des entreprises du secteur nouvelles technologies a bondi de 15,2 % en 2021.

💡 Le Kenya, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie… font également partie des pays ou les TIC constituent des opportunités.

Investissement Private Equity œuvrant dans nouvelles technologies
Capital Minimum 10 000 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : environ 10 %
Sur 5 ans : environ 20 %
Sur 10 ans : environ 30 %

 

Avantages
  • Secteur d’avenir
  • Gestion déléguée à un fonds expert du tissu tech local
  • IDE encouragé localement
Inconvénients
  • Au moins 5 ans de blocage du capital dans un fonds de private equity

Les Energies renouvelables

Les énergies renouvelables sont un autre secteur africain de choix, où les investisseurs privés français sont très présents en même temps que les agences de coopération gouvernementales (PROPARCO, Agence Française de Développement).

L’AFD estime d’ailleurs que les besoins de financement pour les projets d’énergies renouvelables en Afrique sont 4,5 fois supérieurs à ceux de la tech !

Les sources d’énergie potentielles incluent :

L’hydroélectrique : 90 % des cours d’eau africains sont potentiellement utilisables pour des projets hydroélectriques, ce qui représente 1/10 du total mondial.

Le solaire et l’éolienne

La biomasse

➞ Pour quels rendements ?

Aucune estimation exacte, puisque les projets restent très discrets sur leurs retours sur investissement.

💡D’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la production de l’Afrique en énergies renouvelables pourrait atteindre 310 GW d’ici 2030.

Ce chiffre est l’équivalent de 67 % de la production d’électricité mondiale.

Cela signifie que le continent figurerait au 1er rang mondial, avec :

  • 10 TW en solaire
  • 350 GW en hydroélectrique
  • 110 GW en éolienne
  • 15 GW en géothermique

Comment investir dans les énergies renouvelables en Afrique ?

Pour un particulier, il y a plusieurs possibilités existent pour investir dans les énergies renouvelables en Afrique :

  • Le financement participatif à travers le crowfunding où les internautes sont invités à participer au financement d’un projet directement sur la page d’une plateforme
  • Des indices boursiers type énergie : négociés via un courtier en Bourse
  • Le private equity

Pour mettre les choses en perspective, il faut savoir que ces 3 s’insèrent souvent dans des grands projets sous contrat avec de grands investisseurs.

Par exemple, le projet du complexe solaire d’Ouarzazate (Maroc) a été financé à hauteur de :

  • 200 millions € par la BAD
  • 200 millions € par du Fonds pour les technologies propres
  • 200 millions € par des investisseurs privés divers (private equity essentiellement)

C’est donc par le private equity que l’on peut participer aux meilleures opportunités :

Investissement Private equity
Capital Minimum 10 000 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : environ 15 à 20 %
Sur 5 ans : environ 25 %

 

Avantages
  • Rendements intéressants
  • Portefeuille diversifié
  • Risques limités
Inconvénients
  • Investissement indirect nécessitant prise de contact avec une société de capital-investissement

Le Forex

Le Forex / change de devises est un secteur très atypique en Afrique. Il y a essentiellement deux canaux pour investir :

  • Le trading Forex : le trading de la paire USD/ZAR via un courtier tel que eToro
  • Les bureaux de change : les changes sur le continent étant très variés avec 54 États avec 41 monnaies différentes. La part des bureaux de change formels est inconnue
Ouvrir un compte sur eToro 81% des comptes des investisseurs de détail perdent de l’argent lorsqu’ils tradent des CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous demander si vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent.

Bien entendu, c’est le trading Forex qui représente l’alternative la plus accessible.

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Pour trader la paire USD/ZAR (dollar américain / rand sud-africain), nous recommandons de passer par un courtier Forex tel que eToro.

Vous y trouverez de nombreux traders experts de la paire USD/ZAR, et pourrez les copier en temps réel grâce à la fonctionnalité CopyTrader.

➞ Pour quels rendements ?

Le rendement dépend du trader copié :

  • Style de trading (scalping, swing ou day trading?)
  • Autres instruments tradés en plus de l’USD/ZAR (Gold, cryptos, indices?)

Comment investir dans le forex en Afrique ?

Pour trader l’USD/ZAR, le trader doit ouvrir un compte auprès d’eToro.

Il doit aussi alimenter son compte avec au moins 1000€ pour trader sérieusement et copier divers traders Forex.

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  • 0 % de commission
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Investissement Forex sur eToro
Capital Minimum À partir de 100 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : 10 à 20 %
Sur 5 ans : 15 à 30 %
Sur 10 ans : 20 à 30 %
Avantages
  • Transaction simple à coût réduit
  • Fiscalité variable en fonction du pays
  • Accès facile
Inconvénients
  • Risques élevés liés à l’effet de levier
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L’éducation

L’éducation reste un immense chantier en Afrique.

En dépit des progrès, 1 enfant sur 3 entre 6 à 11 ans est déscolarisé en Afrique.

investir dans l'education

Dans de nombreuses régions subshariennes, la scolarisation des adolescents de 15 à 18 ans a augmenté de 26 %.

C’est le signe que l’éducation constitue un secteur intéressant, d’autant plus que les investisseurs qui veulent bien s’y risquer reçoivent de grosses subventions de différents acteurs publics (Bnaque Mondiale, UNESCO, AFD, etc.).

D’après la Banque mondiale, les pouvoirs publics, les ménages, les individus et le secteur privé consacrent annuellement plus de 5 600 milliards $ pour l’éducation et la formation.

L’investissement dans l’éducation est nécessaire pour une main-d’œuvre qualifiée et pour assurer le développement de l’Afrique.

➞ Pour quels rendements ?

L’éducation supérieure est un secteur extrêmement rentable en Afrique.

💡 Elle a connu une hausse de 20 % sur le continent contre 14 % en Asie du Sud-Est.

Comment investir dans l’éducation en Afrique ?

Pour investir dans l’éducation en Afrique, il y a 3 possibilités :

  • Entrer au capital d’un acteur des technologies de l’éducation : ce sont par exemple les applications œuvrant dans l’éducation, la formation continue, etc.
  • Investir dans les actions cotées de partenaires techniques et pédagogiques participant à l’amélioration de l’éducation en Afrique. Ex : Hachette International, Centre international d’études pédagogiques de Sèvres, Smart Technologies, etc.
  • Placer son capital dans une société de private equity axée sur les PME éducatives en Afrique

La troisième option est celle que nous recommandons.

Investissement Private Equity le secteur de l’éducation en Afrique
Capital Minimum 10 000 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : 10 à 20 %
Sur 5 ans : 15 à 30 %
Sur 10 ans : 20 à 30 %

 

Avantages
  • Investissement à long terme
  • Secteur en plein croissance en Afrique
  • Gains intéressants
Inconvénients
  • Résultat à long terme
  • Investissement risqué par nature

L’agroalimentaire

L’agroalimentaire est un secteur d’avenir en Afrique. Le magazine Jeune Afrique a d’ailleurs dressé le portrait de 25 pionniers de l’agroalimentaire sur le continent.

Parmi les plus intéressants à suivre :

  • UNIMER : acteur majeur des conserves de sardines et d’anchois
  • CEVITA et SIM : concession de terres arables en Algérie
  • TWIGA FOODS : start-up kenyane basée sur un modèle de “marketplace” de produits alimentaires
  • LONO : spécialisée dans les biopesticide en Côte d’Ivoire

Comme l’éducation, investir dans l’agroalimentaire est un investissement à long terme. On parle d’un potentiel de 1 milliard $ d’ici 2030, et 2 milliards d’individus à nourrir.

💡Signalons que 60 % des terres arables non cultivées se trouvent en Afrique.

➞ Pour quels rendements ?

Aucun élément précis, en ce sens où le rendement dépend de la filière dans laquelle investir. Parmi les filières les plus rentables :

  • Cacao
  • Café
  • Fruits et légumes
  • Blé
  • Vanille
  • Epices et condiments

Un placement indirect dans l’agroalimentaire propose des rendements intéressants par rapport aux actions ou aux titres à revenu fixe, à condition que votre investissement soit diversifié (types de produits, régions, méthodes de gestions…).

Voici quelques exemples :

  • La recherche agricole et de vulgarisation permet d’obtenir un taux d’environ 30 % en Afrique
  • Les projets d’irrigation permettent d’atteindre un rendement de 15 à 20 %

Comment investir dans l’agroalimentaire en Afrique ?

Plusieurs possibilités s’offrent aux investisseurs souhaitant investir dans l’agroalimentaire en Afrique.

  • Fonds de private equity appuyant les start-up agricoles africaines
  • Campagnes de crowdfunding visant à financer les PME œuvrant dans le secteur agricole
  • Actions d’entreprises agroalimentaires

C’est la troisième option que nous privilégions en raison de la sécurité des rendements.

Investissement Actions dans l’agroalimentaire
Capital Minimum 1000 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : 5 à 10 %
Sur 5 ans : 15 à 20 %
Sur 10 ans : 20 à 30 %

 

Avantages
  • Investissement à long terme
  • Diversification du portefeuille, gestion active
  • Secteur intéressant appuyé par les nouvelles technologies
Inconvénients
  • Volatilité des produits de base
  • Conditions météorologiques

La santé

Le secteur de la santé fait partie des investissements les plus complexes en Afrique, mais certainement l’un des plus rémunérateurs après le négoce de pierres précieuses et semi-précieuses.

La Banque Mondiale estime que les services de santé de base sont inaccessibles à 400 millions d’africains.

Le continent ne possède même que 1,3 % des professionnels de santé dans le monde, sans parler des infrastructures.

Ces chiffres signifient que le secteur de santé reste encore un vaste chantier, où il est intéressant d’investir.

Mais pas n’importe comment. Il faut en priorité viser des marchés déjà bien avancés dans leur structuration :

  • Kenya
  • Tanzanie
  • Éthiopie
  • Burundi
  • Ouganda
  • Rwanda.

Ces pays de l’Afrique de l’Est produisent déjà 20 % de leurs médicaments.

Ils abritent également plus d’hôpitaux publics que des cliniques privées.

💡Quant à la couverture santé, elle est déjà en place : au Rwanda, 98 % de la population en bénéficient.

L’e-santé fait partie des atouts du secteur.

De nombreuses start-up locales et internationales recourent aux nouvelles technologies pour le diagnostic, les informations médicales et les médicaments.

Exemple :

  • Au Ghana : Bisa (Oasis WebSoft), une application mobile mettant en lien les patients et les médecins au Ghana.
  • Au Rwanda, la capitale intéresse les géants pharmaceutiques tels que Sanofi et Pfizer qui y construisent des unités de production depuis la fin 2020.

C’est aussi le cas des investisseurs souhaitant investir dans les maternités, les cliniques privées ou les hôpitaux.

➞ Pour quels rendements ?

Le rendement dépend du profil de l’investissement et de la nature du placement.

Comment investir dans la santé en Afrique ?

Investir dans la santé en Afrique se fait par l’un des trois canaux suivants  :

  • S’implanter directement dans un pays africain ;
  • Investir dans un fonds de private equity appuyant les start-up travaillant dans le secteur
  • Acheter des actons d’entreprises œuvrant dans le domaine de la santé

C’est le private equity qui représente l’alternative la plus sécurisante.

Pour comprendre comment le private equity se développe dans la santé africaine, vous pouvez consutler l’excellent rapport The Business of Health in Africa (2021) :

  • 50 % des placements devraient se tourner vers l’offre de services de santé
  • 14 % vers la distribution et le commerce de détail des produits de santé
  • 14 % vers la biologie
  • 13 % vers la mutualisation des risques
  • 9 % vers la formation médicale
Investissement Fonds de Private equity
Capital Minimum 100 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : environ 10 %
Sur 5 ans : environ 20 %
Sur 10 ans : environ 30 %

 

Avantages
  • Investir dans une bonne cause
  • Secteur dynamique notamment en Afrique de l’Est
  • Possibilités de choisir les entreprises dans lesquelles investir
Inconvénients
  • Investissement à long terme
  • Risques plus ou moins élevés

L’immobilier

Dans l’immobilier africain, 3 niches attirent les investisseurs européens :

  • L’immobilier touristique
  • L’immobilier professionnel haut-de-gamme
  • Les entrepôts et plateformes logistiques

A la différence de l’immobilier en Europe, le marché africain n’est pas encore arrivé à saturation, même dans les grandes villes.

investir dans l'immobilier au Portugal

Cela ne signifie pas que l’immobilier souffre d’une absence de demande.

Bien au contraire, grâce aux opportunités, grâce à l’urbanisation croissance et l’afflux de touristes.

L’immobilier est notamment intéressant dans les pays suivants :

  • Nigéria
  • Kenya
  • Afrique du Sud
  • Égypte
  • Maroc

➞ Pour quels rendements ?

Le rendement varie selon le pays et de la nature de l’investissement.

Exemples de rendements servis en 2021 :

  • 8 % sur l’immobilier locatif professionnel en Côte d’Ivoire
  • 4 % dans la location saisonnière au Maroc
  • 8 % dans un complexe commercial à Alger

Comment investir dans le marché de l’immobilier en Afrique ?

Plusieurs possibilités s’offrent aux investisseurs souhaitant investir dans l’immobilier africain :

  • L’achat direct des biens immobiliers
  • L’achat de parts SCPI avec une poche investie dans l’immobilier africain
  • Le financement participatif ou le crowdfunding
Investissement SCPI
Capital Minimum 1000 €
Retour sur investissement Sur 3 ans : environ 10 %
Sur 5 ans : environ 20 %
Sur 10 ans : environ 30 %

 

Avantages
  • Investir dans un secteur d’avenir
  • rendement plus ou moins intéressant
Inconvénients
  • Investissement à long terme
  • Risques plus ou moins élevés

Les solutions de paiement

Investir dans les solutions de paiement est rentable en Afrique, en particulier en investissant dans les startups de la fintech.

8 entreprises africaines sur 10 ayant levé au moins 100 millions $ en 2021 œuvraient dans la fintech.

L’investissement se concentre sur le marché :

  • Nigérian avec 34 % des deals annoncés en 2021
  • Kenyan
  • Sud-africain

Au lieu d’investir directement dans les start-up africaines, il est plus facile de placer son argent dans un fonds de capital investissement.

Parmi les fonds dans lesquels souscrire on trouve :

  • Californien Y Combinator, une société de capital-risque américaine apparaissant dans plusieurs opérations
  • African Development Foundation (USADF), un fonds africain
  • Kepple Africa Ventures, un fonds japonais
  • Mauricien Launch Africa (80 depuis 2019 et 13 deals en 2022)
  • LoftyInc Capital Management (8 deals, 54 depuis 2019)
  • Nigerian All On (13 deals)
  • Fonds d’investissement sud-africain Crossfin.

➞ Pour quels rendements ?

Le rendement est très variable, puisqu’il faut attendre une période de blocage en private equity. La discrétion des fonds sur le sujet ne permet pas d’en dire plus.

Comment investir dans les solutions de paiement en Afrique ?

Pour mettre en place votre investissement dans la fintech africaine, passez par un fonds de placement.

Le fonds T. Rowe Price Afrique et Moyen-Orient représente un excellent choix.

Connu sous le sigle « TRAMX », ce fonds coté rassemble des entreprises, des banques d’Afrique et du Moyen-Orient.

25 % des entreprises du portefeuille se trouvent en Afrique du Sud.

💡Il a servi un rendement trimestriel moyen de 8,68 % sur les 5 dernières années.

Investissement TRAMX
Capital Minimum 200 €
Retour sur investissement 1 an : 11,53 %
Avantages
  • Possibilité de diversifier votre portefeuille
  • Marché en plein essor
Inconvénients
  • La volatilité
  • Risque élevé de perte

La crypto monnaie

Les cryptomonnaies ont la cote auprès des Africains : leur part dans l’activité économique serait passée de 67 % à 78 % en 2020.

Selon le rapport du fournisseur de données Triple A, l’Afrique figure à la 3ème place des continents qui enregistrent le plus d’utilisateurs crypto, juste derrière l’Europe et l’Asie.

application de trading de cryptomonnaies

💡 Le Nigeria est en tête du classement de la possession de comptes de cryptomonnaies. 8,5 % de la population en possèdent, contre 7,1 % en Afrique du Sud et 5 % en France.

Pour un investisseur crypto européen, cela signifie par exemple que l’analyse fondamentale du Bitcoin inclut une certaine compréhension de son adoption en Afrique.

Par exemple, Binance est massivement choisi par les Africains pour le stockage de bitcoins.

➞ Pour quel rendement ?

Le rendement est évidemment variable selon la crypto et la stratégie employée :

  • Trading sur marge
  • Prêt en crypto
  • Achat et conservation
  • Staking (épargne crypto)

Comment investir dans la crypto monnaie en Afrique ?

Ce courtier met à disposition 37 cryptomonnaies :

🚀 Cette plateforme permet de trader les cryptomonnaies les plus populaires, comme Bitcoin, Ethereum, … par le biais de CFD.

Investissement CFD crypto sur eToro
Cryptos sur Binance
Capital Minimum 200 €
Retour sur investissement La volatilité ne permet pas de donner des chiffres exacts sur les rendements
Avantages
  • Transactions libres sans réglementation
  • Marché en plein essor
  • Possibilité de choisir l’actif dans lequel investir
Inconvénients
  • la volatilité des cryptomonnaies
  • Risques de perte élevés

Les matières premières

Il y a un énorme choix de matières premières négociables en Afrique.

Il faut cependant se concentrer sur les matières qui se négocient sur des marchés organisés telles que les bourses de valeurs (COMEX, AMEX).

Métaux :

  • Cuivre
  • Minerai de fer
  • Fer
  • Or
  • Zinc
  • Nickel

Énergies :

  • Pétrole
  • Charbon
  • Ethanol
  • Biomasse

Matières agricoles :

  • Noix de cajou
  • Café
  • Coton
  • Thé
  • Sisal
  • Tabac.

➞ Pour quel rendement ?

Les gains sont très intéressants si vous investissez dans les fonds d’investissement.

Par exemple, le fonds du Commonwealth pour l’Afrique fait partie des 5 fonds communs lancés par Commonwealth International Series Trust.

Il investit dans les titres de créances des entreprises africaines œuvrant dans le secteur minier. Son rendement trimestriel est estimé à 3,12 %.

Comment investir dans les matières premières en Afrique ?

En tant que particulier, il existe deux moyens pour vous d’investir dans les matières premières africaines.

Il y a d’abord les ADR, ou les American Depositary Receipts.

Les ADR permettent aux entreprises africaines de posséder une cotation sur les marchés boursiers américains :

  • Le NYSE
  • L’AMEX (American Stock Exchange)
  • Le NASDAQ

A l’heure actuelle, les entreprises africaines listées dans les ADR œuvrent majoritairement dans les gisements de ressources minières : AngloGold Ashanti (AU), DRD Gold (DRD), Gold Fields (GFI), Harmony Gold (HMY), Randgold (RNDF X), Sibanye Gold et Sasol (SBSW).

💡 Il y a ensuite la Bourse : les titres d’entreprises minières cotées ou l’or-papier.

C’est l’option la plus simple pour un particulier.

Voici par exemple les principaux ETF Or :

Nom de l’ETF Encours (millions d’euros) Frais annuels Lieu de stockage
NYSE
SPDR Gold Shares 58 100 0,40% Londres
iShares Gold Trust 28 900 0,25% Londres
SPDR Gold MiniShares Trust 4 600 0,18% Londres
EURONEXT
Invesco Physical Gold ETC 11 000 0,15% Londres
Wisdomtree Physical Gold 5 000 0,39% Londres
Gold Bullion Securities 3 000 0,4% Londres
Amundi Physical Gold ETC 3 000 0,15% Londres
WisdomTree Physical Swiss Gold 3 000 0,15% Zurich
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En résumé :

Investissement Or-papier (ETF, Certificats Or)
Capital Minimum 1000 €
Retour sur investissement 30 % en 1 an

 

Avantages
  • Valeur refuge par excellence
  • Augmentation régulière du prix
  • Les meilleurs rendements boursiers sur 10 ans
Inconvénients
  • Volatilité importante
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Dans quel pays investir en Afrique ?

  • Le Maroc
  • Le Kenya
  • L’Afrique du Sud

🔆 Le MAROC

Le coût relativement faible de la main-d’œuvre, sa position stratégique entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne, la solidité des infrastructures, … le Maroc est devenu une place de choix pour les constructeurs automobiles européens.

Ce que l’on sait moins, c’est que le Maroc est aussi devenu une place financière, grâce à la monnaie et au cadre « politique » du pays, tissé de longue date avec l’appui de la France.

maroc

Dans l’actuel rapport Doing Business de la Banque mondiale, le Maroc est placé au 53e rang sur 190 économies, en hausse de sept points par rapport à 2020 et de 40 places par rapport à 2012.

Avantages
  • Un cadre juridique favorable pour tous les types d’investisseurs
  • Une main d’œuvre bon marché mais très qualitative
  • Une position intéressante entre l’Europe et les pays subsahariens
  • Une population jeune et bien formée
  • Stabilité politique de longue date
Inconvénients
  • Un marché intérieur assez réduit
  • Un pays encore fortement dépendant de l'agriculture et donc soumis aux calamités naturelles et aux prix des hydrocarbures
  • Des contraintes administratives qui entravent le lancement de l'activité de l'entreprise
  • Des différences socio-économiques régionales importantes (rural vs. urbain) ainsi qu'un taux de pauvreté élevé
  • Les droits de propriété intellectuelle ne sont pas suffisamment protégés.

🔆 Le KENYA

Le Kenya possède l’économie la plus importante et la plus diversifiée de l’Afrique orientale et centrale.

Une classe moyenne en plein essor et un marché croissant pour les biens et services de grande valeur soutiennent des perspectives économiques robustes.

kenya

Son PIB représente plus de la moitié du total de la zone, et son PIB de 2014 était de 58,1 milliards de dollars aux taux actuels du marché.

Avantages
  • Actuellement le meilleur cadre juridique et fiscal pour les investisseurs européens
  • Une population anglophone et accueillante
  • Une réelle culture du travail et de l’entrepreneuriat
  • Une main-d’œuvre bon marché très prisée des sous-traitants européens
Inconvénients
  • Infrastructures en rénovation (routes, aéroports, voies ferrées)
  • Plus de 35 millions de personnes sans électricité

🔆 L’AFRIQUE DU SUD

L’Afrique du Sud est aujourd’hui le marché africain le plus avancé et le plus sécurisant pour une activité semi-industrielle ou agricole.

Le pays s’appuie sur un climat d’entreprise reconnu. L’île Maurice et l’Afrique du Sud sont au coude à coude depuis des années pour obtenir la 1ère place du baromètre Doing Business in Africa.

Afrique du Sud

Avec un produit intérieur brut (PIB) de 1 900 milliards de rands (283 milliards $) – quatre fois plus élevé que celui de ses voisins d’Afrique australe et représentant 30 % du PIB total de l’Afrique – l’Afrique du Sud est la locomotive économique du continent.

Avantages
  • Une économie stable
  • Une industrie forte
  • Des infrastructures financières exceptionnelles (BESA, ALTX, SAFEX, JSE)
  • Une logistique efficace
  • Encore beaucoup de terres arables dans les districts périphériques des grandes villes (Johannesburg, Cape Town)
Inconvénients
  • Il y a une pénurie d'énergie (de fréquentes interruptions de courant )
  • Le taux de chômage est élevé

Conclusion

Les années passent et l’Afrique reste une destination de choix pour les Français :

  • Les investisseurs privés
  • Les expatriés qui y prennent de nouvelles fonctions
  • Les retraités

Mais quand on ne souhaite pas s’expatrier, investir en Afrique passe irrémédiablement par les sociétés de capital-investissement. C’est le seul moyen d’investir dans ses secteurs les plus prometteurs :

  • La tech
  • L’immobilier de luxe et touristique
  • Les exploitations minières
  • Les solutions de paiement et de transfert d’argent
  • Les énergies renouvelables
  • L’agroalimentaire

L’Afrique est un continent très fragmenté, où la sécurité d’investissement peut être très précaire. Il est difficile de se lancer seul sans une connaissance fine du tissu local et des pratiques en affaires.

Instabilité sécuritaire, corruption et pauvreté n’arrangent rien à ce tableau déjà alarmant pour les investisseurs étrangers.

Parmi les sociétés de capital-investissement françaises et européennes présentes sur le continent :

  • GUARRIGUE : société de private equity à vocation solidaire, axée sur le secteur agroalimentaire
  • AGRI-VIE : axée sur la tech africaine et les solutions de paiement
  • I et P (Investisseurs Et Partenaires) : au portefeuille très diversifié
  • AFIC (Association française des Investisseurs pour la Croissance) : avec un Club-Afrique pour investir en Afrique francophone uniquement

A moyen terme, il faut aussi être prudent par rapport à la parité entre l’Euro et les différentes monnaies locales.

Les monnaies africaines ne sont pas bonnes pour stocker la richesse dans le temps.

Le taux d’inflation sur le continent atteint souvent les 10% par an. Certains pays comme le Soudan ont enregistré jusqu’à 450% d’inflation en 2021 !

Le franc CFA (XOF) n’est pas épargné par cette tendance. Et ce même si l’essentiel des décisions sur le franc CFA se prennent en concertation avec Bercy où sont stockées 50% des réserves de change CFA.

81% des comptes des investisseurs de détail perdent de l’argent lorsqu’ils tradent des CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous demander si vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent.
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Les questions fréquentes de nos utilisateurs

Le potentiel économique de l’Afrique est essentiellement agricole et minier. Les pays développés d’Europe, d’Amérique et d’Asie sont de plus en dépendants d’un approvisionnement en métaux lourds et terres rares provenant d’exploitations minières subsahariennes. Idem pour ce qui est des terres arables en Afrique, devenues le nouvel eldorado pour les groupes agricoles européens.

Le financement d’un projet en Afrique reste compliqué auprès d’une banque française. Pour des raisons essentiellement à la garantie matérielle, les banques hésitent à prêter aux petites entreprises et aux particuliers désirant délocaliser. L’alternative la plus courante consiste à emprunter auprès des filiales africaines de groupes bancaires français (Société Générale, Crédit Agricole, Banque Populaire – Caisse d’Epargne).